The Besnard Lakes
Les réjouissances commencent sans coup férir dès le premier titre (Like the Ocean, Like the Innocent; Pt. 1: The Ocean). Un mélange oppressant rempli de distorsions torture l’auditeur jusque là sain d’esprit. La dernière partie du diptyque nous permet de retrouver la voix si particulière de l’ange déchu en chef de Jace Lasek.
Chicago train fait écho aux derniers efforts du groupe et peut être considérée comme une ode à la joie de vivre… C’est après ces quelques minutes de respiration qu’arrive la grosse part du gâteau : Albastross.
Discographie
The Besnard LakesDéjà le nom. Références à qui on sait? Peut être. Qu’importe. Alternant entre avalanches bitumeuses de guitares et roulements funèbres de batterie, enlaçant chœurs maléfiques et la voix de Madame, nous voilà partis pour les mers froides du globe. Cerise sur le cacheton de Xanax, ce titre est téléchargeable sur le site officiel du groupe.
Passé le très dispensable Glass Printer, la bande de joyeux drilles nous refait le coup du morceau disloqué en deux parties avec la série Land of Living Skies. SI les premières minutes peuvent s’avérer quelque peu pénibles, la fin de ce morceau envoie tout valser. Guitares shoegaziennes, batterie meurtrière, tout y est. Tout comme And This Is What We Call Progress.
Le très élégant Light Up the Night aurait pu clôturer l’album. Ces andouilles nous gâchent notre plaisir avec The Lonely Man. Armé de violons, les 7 minutes de Light Up the Night nous entraîne dans un tourbillon épique.
Euh, au fait… Puisque j’ai ouï dire samedi soir sur Europe 1 que les Plastiscines ont une connexion particulière avec le continent Américain, en particulier depuis 2009, le choix du nom du groupe n’aurait-il pas influencé lui aussi par Katty ? ;-)