Et la mayonnaise a de quoi prendre. Les gusses ont un goût certain pour les bonnes choses. La bassiste Emma Richardson est assez douée au niveau du pinceau et a réalisé une pochette foncièrement sympathique.
Les Band Of Skulls vont puiser leur inspiration dans les meilleures crémeries : Led Zep’, White Stripes. La presse d’Outre Manche ne tarit pas d’éloges les concernant et voit même un titre relatif à The Bends. Les étoiles s’accumulent dans la rubrique des nouveautés.
Indéniablement, I know what I am, est un titre en béton armé qui va faire tomber des pintes de bière tiède en soirée. Refrain entêtant (« But it’s alright, It’s okay, I got the time, But the time don’t pay »), la chanson est servie par un riff crasseux et efficace. Le jeu de voix de Russell Marsden et Emma Richardson fonctionne à merveille.
Cependant les Band of Skulls ne sont pas débarrassés de l’influence du fondateur des White Stripes : Death by Diamonds and Pearls passe pour un faux Jack White quant à Light of the morning, elle frôle l’intérêt zéro.
Discographie
Band Of SkullsC’est finalement quand ils sont autonomes que les trois anglais sont relativement bons : Patterns fait méchamment taper du pied, Impossible et sa fausse retenue satisfont l’auditeur jusque là lassés par le piratage ambiant des premiers titres. Et surtout quand Miss Richardson accompagne le bellâtre blond.
Band Of Skulls – Impossible (SK* Session)
Baby Darling Doll Face Honey est donc une montagne russe verticale où on alterne entre titres efficaces et copier coller fatiguant.
Le plaisir coupable de ce début d’année.
« Le plaisir coupable de ce début d’année. »
Oh oui !
Merci pour cette chronique :)