White Riot ne révolutionne pas le genre, même s’il a été primé dans la catégorie documentaire lors du dernier BFI London film Festival et sélectionné lors de la 70ème Berlinale en 2020. Mais ce documentaire permet d’écouter masqué de la musique live en salle de cinéma à défaut de salles de concerts. On trouvera aussi des interviews d’époque de Joe Strummer ou de Jimmy Purey (Sham 69) ou plus récentes de Topper Headon des Clash et de Tom Robinson mais aussi de dézinguer quelques idoles comme Bowie, Clapton ou Rod Stewart qui ont raconté à l’insu de leur plein gré quelques conneries nauséabondes qui auraient enflammé les réseaux sociaux aujourd’hui. Et en filigrane, le documentaire pointe du doigt le vide idéologique et militant de la scène musicale actuelle gangrenée par le nombrilisme, la quête quart du d’heure warholien et le business de la société du spectacle.
White Riot – Bande-annonce
The Clash – White Riot
White riot, I want to riot
White riot, a riot of our own
White riot, I want to riot
White riot, a riot of our own
Black man gotta lotta problems
But they don’t mind throwing a brick
White people go to school
Where they teach you how to be thick
And everybody’s doing
Just what they’re told to
And nobody wants
To go to jail
White riot, I want to riot
White riot, a riot of our own
White riot, I want to riot
White riot, a riot of our own
All the power’s in the hands
Of people rich enough to buy it
While we walk the street
Too chicken to even try it
And everybody’s doing
Just what they’re told to
And nobody wants
To go to jail
White riot