Les Bathers n’ont pas eu de chance. En 1993, personne ne s’était encore remis des refrains de Rattlesnakes et de la mine magnétique de Lloyd Cole. Et surtout, il fallait avoir de sacrés biscoteaux pour affronter sur le même ring Paul Quinn et son The phantoms of the archetypes ou la nouvelle vague des The Auteurs.
Les Bathers étaient écossais comme les Commotions, aussi ténébreux que les Tindersticks et plus détendus que les Apartments. Mais les Bathers étaient réfugiés sur un label album et n’ont pas percé le marché. Il est donc l’heure de se rattraper.
Avant de les écouter, on peut admirer les pochettes des trois disques réalisées par Stefan Kassel, l’homme par qui est arrivé Waterpistol de Shack. Belles et sobres, les pochettes des Bathers sont une invitation à un monde où tout n’est que raffinement et délicatesse.
La voix de Chris Thomson, le leader de cette formation qui a fricoté avec quelques Commotions et un Madness le temps d’un disque (Fortuny en 1990), vous déclenche des orgasmes à chaque chanson (surtout quand il chante avec Elizabeth Fraser).
The Bathers – The Marina Trilogy
Les trois disques ressortent avec un packaging repensé et un son remasterisé. Si vous ne pouvez pas écouter les Tindersticks quand il fait plus de 10 degrés Celsius, mettez vous aux Bathers. Un label qui a sorti Waterpistol mérite qu’on écoute Sunpowder. Et les deux autres disques.
The Bathers – Kelvingrove Baby
Kelvingrove Baby des The Bathers est disponible chez Marina Records.
- Thrive
- Girlfriend
- If Love Could Last Forever
- East Of East Delier
- Kelvingrove Baby
- Dial
- Once Upon A Time On The Rapenburg
- Girl From The Polders
- The Fragrance Remains Insane
- Hellespont In A Storm
- Twelve