A Liverpool, il y a les Coral, Shack, Echo & The Bunnymen… La liste est longue. Et il y a la liste, encore plus longue, des projets solo des membres des groupes précédemment cités. En 2020, on attend peut-être toujours le disque solo de John Head et on est toujours admiratif du travail de McCulloch, que ce soit avec Candleland en 1989 ou avec Slideling en 2003 (avec les Coldplay en backing band). Il ne faut pas oublier tout le travail abattu par les membres de The Coral qui ont tous choisi de butiner la pop en solo. Que ce soit avec Lee Southall (qui a totalement disparu des radars) ou avec Nick Power, les dépendants de la mélodie juvénile en ont eu pour leur argent…
Et Paul Molloy dans cette affaire ? Et ce The Fifth Dandelion ?
Ex-Zutons et actuel The Coral, Molloy publie au final assez tardivement ses propres chansons. Sur le circuit depuis plus de vingt ans, il a préféré être au service des autres plutôt que d’imposer son répertoire.
Paul Molloy – My Madonna
Défendant corps et âme Liverpool, sa mère patrie, Molloy remplit son contrat de bout en bout. Les chansons de The Fifth Dandelion voguent sur la Mersey et font étrangement penser à Flowers des Echo & the Bunnymen. C’est à la fois pop et psychédélique, c’est à la fois sérieux et léger… C’est un joli disque qui a des refrains à se damner et des mélodies imparables. On en revient à l’introduction de cette courte chronique : fidèle à la tradition de Liverpool, Paul Molloy publie un disque digne d’un disque solo de l’ami Broudie ou de Ian McCulloch. Et c’est très bien ainsi.
The Fifth Dandelion de Paul Molloy est disponible depuis le 21 août 2020.
- Phantasmagoria
- Dungaree Day
- My Madonna
- The Return of Cherry Pie
- Andromeda
- From Venus to Pale Blue
- The Swamp
- Hey Ho! Jack of Diamonds
- Salad Days
- Bring in the Night
- Talacre Lighthouse