Oh Tiger Mountain
J’ai découvert Oh Tiger Mountain sur CQFD, comme il se doit, et j’avais noté que l’atmosphère était chargée d’une ambiance intrigante. Sur scène, l’univers se résumera à un masque de tigre en plastique, et une dégaine de ‘Lonesome Cowboy’. La musique me captivera sur le moment, mais rien ne restera, une musique insaisissable ou éphémère – à vous de choisir.
The Rodeo
Difficile de se faire une place quand on ouvre pour un artiste. Je l’avais vue en première partie Yodelice, accompagnée d’un synthé, puis en première partie des Stereophonics, cette fois-ci avec un batteur. Le public n’est pas toujours compréhensif, et il faut savoir s’imposer. J’attendais donc de la voir seule maîtresse de sa scène.
Ce soir, elle sera accompagnée du synthé et de la batterie, qu’elle congédie à l’envie pour rester seule face au public et converser plus intimement. Elle nous balade au gré des reprises, exercice qu’elle affectionne particulièrement, et de son premier album Music Maelström. Le public écoute comme une classe d’enfants à l’heure du conte.
Sa simplicité, qui se révèle dans son univers, me touchera encore une fois et participe à l’image que je me fais de l’artiste : fière et campée sur ses convictions, comme il s’en ressent au travers de sa musique. Je retiens de cette soirée une Dorothée plus souriante, plus chaleureuse, mais toujours aussi féline. Car ce que j’avais identifié comme des miaulements au cours des concerts précédents, s’avèrent des feulements à y regarder de plus près. Au bout du compte, n’est pas Tiger qui veut.
Photographe : Eddy