Arielle Dombasle et Nicolas Ker en cinq questions
Votre souvenir de concert ?
Arielle : Poni Hoax dans She’s morning live ! Tous les concerts sont des souvenirs mémorables, même si on les oublie d’ailleurs. Au paroxysme la lumière surnaturelle puis tout à coup la caresse des regards, les gens qui dansent, les gens qui pleurent… L’Hymne à la joie ! Durant le concert Nicolas saute comme dans un labyrinthe vertical…
Nicolas : …et moi j’imite les gestes d’Arielle.
Sinon un souvenir de concert mémorable : Dépêche mode à Benicàssim, ça envoyait sévère, tu restes hypnotisé. Tool c’est pareil. D’un coup tu es en transe, même si ce n’est pas un groupe que j’aime mais dans ce qu’ils envoient sur scène, on ne peut plus bouger. Tu hallucines, tu vois juste leurs ombres, tout le monde est en transe. Et Nick Cave tu chiales.
Votre rencontre en tournée ?
Arielle : Le sentiment de l’air en Corse du balcon de la vieille maison et la vibration de l’écoute et du transport des gens. Mais surtout, une petite fille avec des souliers vernis qui connaissait les paroles de notre album par cœur.
Nicolas et Arielle : « Sinon un orphelin colombien qui nous suivait partout, il avait 12 ans, il était fasciné. On était à Cabourg, il manquait quelqu’un pour cadrer le clip I’m not here anymore. Il est revenu avec sa tante, pêcheuse de crevette, et on a donné la caméra au petit pour qu’il filme. Avec Nicolas ils ont parlé de la pêche à la crevette.
Après on est allé à la charcuterie Marcel Proust, Proust est partout à Cabourg, c’est vraiment le Disney land proustien. Laverie Proust, saucisson Proust… il faut vraiment y aller pour s’en rendre compte.
A l’hôtel, personne n’avait le droit d’aller sur le toit, mais comme on ne peut rien refuser à Arielle, nous avons pu y aller. Il pleuvait, le directeur qui nous accompagnaient a pris froid, le colombien était là et filmait. Il y avait aussi un gay avec nous, il a dit à Arielle qu’il faisait partie des « mauvais garçons », ça a suffi pour l’adopter.
En vrai il ne nous arrive rien on rigole. »
Arielle Dombasle & Nicolas Ker – I’m Not Here Anymore
Votre anecdote dans le van, bus tour, train ou avion ?
Nicolas : Il y en a dans le train, il y en a dans l’avion.
Les deux seules fois de ma vie où je me suis fait virer d’un train, c’était à cause d’Arielle, car nous fumions dans les toilettes du TGV.
La première fois, le contrôleur voulait prendre un selfie avec Arielle. Mais elle a continué de fumer dans le wagon et la troisième fois il nous a viré. En France on a trois chances car Arielle Dombasle est connue. A Sainte Thérèse de Lisieux on est sorti fumer sur le quai et le train est parti sans nous.
Arielle : Quand on est allé en concert à Moscou jouer pour Christian Louboutin, Nicolas Ker est sorti de l’avion en chaise roulante. On lui a mis un plaid sur les genoux et comme il faisait moins 20 degrés à l’aéroport, il avait de la chance !
Finalement on a rencontré le médecin de BHL dans les couloirs de l’hôtel à Moscou et il a simplement dit à Nicolas : « il faut manger ».
Arielle Dombasle & Nicolas Ker – The Palace of the Virgin Queen
Votre actualité musicale en quelques mots ?
Arielle et Nicolas : Notre disque s’appelle Empire et c’est quatre années d’études pour 15 siècles de silence ! Ce n’est pas la Rivière Atlantique Bis. Dans la première partie, Nicolas chante seul. Pour les trois chansons du milieu nous chantons tous les deux et là c’est la rivière atlantique bis, gothique, violent : le romantisme noir. Dans la dernière partie c’est Arielle qui chante seule. Il y aura une invitée Maud Geffray de Scratch Massive, au clavier, elle fera les arrangements. Pour les clips : le kitch est un mouvement autrichien de la fin du XIXème, ce n’est pas du tout le propos qui est le romantisme noir.
Votre prochain rêve ?
Arielle et Nicolas : Notre prochain rêve s’incarne dans Alien Chrystal Palace. C’est le titre de notre prochain film trouvé par hasard par Nicolas via The Video Game Name Generator, un site qui trouve des noms de jeux vidéo en mélangeant des mots. Au bout du troisième essaie, le nom d’Alien Chrystal Palace est sorti et finalement le film commence à ressembler de plus en plus au titre.
Dans le film Arielle joue le rôle de la réalisatrice « Dolores » et Nicolas s’occupe de la BO du film La Rivière Atlantique dans le film. C’est une mise en abîme, un film dans le film. En plus, la véritable BO du film c’est l’album La Rivière Atlantique. Le script a aussi été écrit par un urgentiste Florian Bernas (A lire son Abcdaire du Rock).
Arielle Dombasle& Nicolas Ker – Twin Kingdom Valley
En écoute avec Arielle Dombasle & Nicolas Ker
- Nick Cave & The Bad Seeds – Skeleton Tree
- The Velvet Underground – White Light/White Heat
- The Brian Jonestown Massacre – Vad Hände Med Dem ?
- Tess Parks & Anton Newcombe – Cocaine Cat
- Joy Division – Shadowplay
- Koudlam – Stoned
- The Doors – The Crystal Ship
- Marianne Faithfull – Sleep
- Philip Glass – Koyaanisqatsi
- Morrissey – I know it’s gonna happen someday
- David Bowie – No plan
- The Smiths – There Is A Light That Never Goes Out
-
Nick Cave & The Bad Seeds - 'Skeleton Tree' (Official Audio)
-
The Velvet Underground - White Light/White Heat (Version 1/The Complete Matrix Tapes)
-
Vad Hände Med Dem?
-
Cocaine Cat
-
Joy Division - Shadowplay (Official Reimagined Video)
-
Koudlam - Stoned (Official Video)
-
The Doors - The Crystal Ship (2006 Remastered)
-
Sleep
-
Koyaanisqatsi
-
I Know It's Gonna Happen Someday (2014 Remaster)
-
David Bowie - No Plan (Video)
-
The Smiths - There Is A Light That Never Goes Out (Official Audio)
Arielle Dombasle et Nicolas Ker - Empire
Plus d’informations sur la page Facebook d’Arielle Dombasle et Nicolas Ker.
- Humble Guy
- Twin Kingdom Valley
- Desdemona
- Le Grand Hôtel
- Just Come Back Alive
- Lost Little Street Girl
- The Palace of thz Virgin Queen
- A Simple Life
- Deconstruction of the Bride
- The Drowning Ocean
- Enter the Black Light
- We Bleed for the Ocean (Bonus Track)