The Books
The Books donc en première partie d’une soirée un peu décousue. Les deux américains adeptes de folktronica jouent une musique tout en douceur et volupté, juste troublée par quelques excités qui trouvent ça nul et tiennent à ce que ça se sache… Tandis que Nick Zammuto et Paul de Jong tissent des compositions accompagnés seulement par une guitare sèche et serait-ce une contrebasse électrique (?) sur l’écran se déroulent des images et des textes en parfaite harmonie avec leur musique. L’interaction entre l’organique et le virtuel fonctionne parfaitement. The Books est un groupe qui mérite vraiment plus qu’un succès d’estime, certainement beaucoup plus appréciable dans une petite salle intimiste avec un public concerné plutôt qu’au Parc de la Seille juste avant un feu d’artifice et un set d’Aphex Twin.
Aphex Twin
Aphex Twin, justement que les jeunes et moins jeunes lorrains attendent avec impatience certainement pour pouvoir pogoter avec entrain dans l’herbe en sirotant leur 8.6 (hé les mecs qui ont 35 ans faut vous réveiller on est en 2010, les teknivals bourrés jusqu’à la gueule d’acide ou d’amphets c’est bien sympa mais ça laisse des traces…). Et bien Richard D. James n’a pas joué les méchants trublions de l’art contemporain en jouant un set plutôt old-school, par moment je me serai cru à Mozinor en 1991, c’était sympa mais ça n’a pas grand intérêt. Comme quoi, on attend souvent des artistes ou des dj’s juste sur la base de leurs noms et ce sont des artistes moins connus qui créent la véritable surprise. Bon maintenant, il faut juste retourner à Metz car 3 heures et demie d’attente pour pénétrer dans le musée, ce n’était juste pas possible pour moi…
Discographie
Aphex Twin