[Crossroads] 5 questions à … Samuel Baron

Samuel Baron en cinq questions

Votre souvenir de concert ?

Samuel : La première fois que nous avons joué ensemble en dehors de notre batcave a été la première fois que la plupart d’entre nous ont vu Marcin (guitariste) porter des chaussettes et des chaussures. Et certains d’entre nous le connaissaient depuis des années. C’était vraiment un moment d’émerveillement et d’étonnement qui est resté avec nous pendant des années.

Votre rencontre en tournée ?

Samuel : Nous rencontrons toutes sortes de gens en tournée ici et là. Il y a quelques semaines, nous avons rencontré machin-chose. Un gars marrant.

Samuel Baron – Mr. Trouble

Votre anecdote dans le van ?

Marcin : Au cours de l’été 1971, on a demandé à Jim Morrison d’être le producteur du prochain album des Stooges. Confronté à un choix entre travailler avec Iggy Pop ou mourir, il a choisi la seconde option.

Votre actualité musicale en quelques mots ?

Samuel : Nous allons bientôt passer de Samuel Baron à un groupe de 5 personnes avec un nom propre. Nous sommes à la recherche d’un nom approprié, mais jusqu’à présent, pas de chance. Peut-être trouverons-nous l’inspiration en France. On peut espérer. L’année dernière, lorsque tout est devenu si virtuel, nous avons commencé à tourner des vidéo sessions avec d’autres artistes que nous connaissions, appelées fonoplastykon.LIVE. Nous les enregistrons au studio de Marcin à Sucha Beskidzka. Vous pouvez les consulter sur notre chaîne Saints of Suburbia où tout ce que nous faisons actuellement est publié.

Saints of Suburbia – Here Comes The Rain Again (fonoplastykon.REVISITED)

Votre prochain rêve ?

Samuel : J’ai rêvé récemment que j’allais rencontrer le Créateur de l’univers matériel ! Mais sur le chemin de la rencontre, je me suis transformé en vieil homme et j’ai tiré sur quelqu’un d’important avec un pistolet. Quel genre de rêve peut être le prochain pour nous ? Votre avis est aussi bon que le mien.

Vos attentes vis-à-vis du Crossroads Festival ?

Samuel : On espère que l’on va donner un bon spectacle et que notre nouveau set live va électrocuter le public. Nous souhaitons également manger quelque chose de bon et voir la ville. Les photos sur Google Maps donnent vraiment envie en effet.

Saints of Suburbia – Tomorrow Never Knows

En écoute avec Samuel Baron

1. Soft Cell – Frustration
   Samuel : Le titre dit tout. FRUSTRATION ! Des groupes comme Soft Cell ou Suicide m’ont fait quelque chose, que je dois admettre – tout le monde n’aime pas dans mon chant. Cette sorte de ton de voix de garçon blanc agressif et exalté ici et là.
2. Krzysztof Komeda – Rosemary’s Baby
   Marcin : Une expérience musicale glaçante, glaciale, touchante, émouvante, totalement ambigüe.
3. Bob Dylan – It’s Alright, Ma (I’m Only Bleeding)
   Marcin: 7 minutes et 33 secondes de pur génie.
4. Syd Barrett – No Man’s Land
   Samuel : Une grande chanson, inachevée, inconnue. Quelque chose dans la capacité de Barret à formuler une belle mélodie avec un twist et aussi à y penser juste là, sur le moment, m’a toujours tué ! Et il l’a fait à plusieurs reprises ! Et chaque chanson était meilleure que l’autre. J’aime le son de cette chanson et ses irrégularités.
5. Nine Inch Nails – All The Love In The World
   Michał (claviériste) : Un titre qui « grandit » à chaque seconde qui arrive, combinaison de beaucoup de contrastes qui donne un mélange vraiment explosif.
6. The Beatles – Tomorrow Never Knows
   Wojtek (bassiste) : Une machine à remonter le temps. Appelons-la « vintage moderne ». Une source inépuisable de fascination.
7. Talking Heads – The Democratic Circus
   Michał (claviériste) : Un hit peu évident du dernier album sous-estimé de Talking Heads. Mais un message très actuel !
8. Brian Eno – The Fat Lady of Limbourg
   Samuel : Eno sur Taking Tiger Mountain By Strategy est tellement anglais que c’en est enivrant ! Son son est également fou dans tous les sens du terme. Le génie rencontre le cinglé. Pour moi, cet album est un substitut musical de tapisserie. L’illustration de la pochette correspond bien à l’expérience musicale.
9. From Breakfast at Tiffany’s – Moon River
   Wojtek : N’oublions pas les merveilleuses mélodies.
10. Roy Orbison – Crying
    Marcin : C’est assez explicite.
11. Tom Waits – Big In Japan
    Samuel : Le film de concert Big Time de Tom Waits est probablement ma chose préférée au monde, mais j’ai décidé de choisir cette chanson de Mule Variations parce que, d’une certaine manière, elle est plus liée à ce que nous faisons en tant que groupe. La musique d’un monde alternatif dans lequel le ciel est fait d’amplificateurs, les oiseaux sont faits d’amplificateurs et les gens mangent des amplificateurs à chaque repas.
12. David Bowie – Warszawa / Subterraneans
    Marcin : Les effets secondaires les plus intenses d’être un humain.

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