Fred 30 Juin 2010
Il y a des disques comme ça qui vous ramènent vers le passé. Nourri de milles influences, l’album de TJ Kong & Nunos Dos Santos, deux bataves inconnus pour moi, m’évoquent irrémédiablement le passé. Et comme je suis un indécrottable nostalgique je l’écoute en boucle afin de mieux m’en imprégner.
TJ Kong & Nuno Dos Santos - After Dark, My Sweet
Pas sûr que ce disque trouve une audience chez les clubbers de 20 ans prompts à mouiller leurs t-shirts, non, il séduira plus facilement les trentenaires et les quarantenaires qui y trouveront matière à se remémorer une époque qui semble de plus en plus révolue à mesure que le temps passe. « After Dark, My Sweet » nous transporte à cette époque pas si lointaine où il était simple de se retrouver ensemble dans la joie et l’insouciance pour le simple plaisir de danser.
Comme pour mieux convoquer les fantômes du passé les deux hollandais ont choisi de faire appel à des guests dont le nom est à jamais associé à l’histoire de la house : Robert Owens, l’une des figures de la scène de Chicago qui débuta sa longue carrière à la fin des années 80 et Nicolette, la chanteuse mythique du groupe Shut Up and Dance dont la voix a hanté nombre de productions célèbres (Massive Attack, Bjork, Plaid…). Ce disque est un concentré de bonne humeur et de gaieté et devrait être remboursé par la Sécurité Sociale pour tous les menus plaisirs qu’il va vous procurer. Pourtant rien de bien révolutionnaire dans la musique de Erwin van Moll et Nuno Dos Santos, une recette déjà éprouvée qui a le mérite de toujours fonctionner lorsqu’elle est exécutée avec talent. « After Dark, My Sweet » fait penser à de nombreux disques étiquetés tech-house sortis à la fin des années 90, Swayzak en tête, preuve sans doute que ce genre a encore de beaux jours devant lui.
TJ Kong & Nuno Dos Santos – After Dark, My Sweet – Instrumentals & Remix