5 questions et plus à … Mekanik Kantatik

Mekanik Kantatik en cinq questions et plus

Ton souvenir de concert ?

J’avais 6 ans, je commençais le piano, j’ai vu Michel Berger en concert à Aix-en-Provence, et bien sûr il jouait du piano debout !

Ton rapport à l’Amérique du Sud et particulièrement à la Colombie ?

À la base presque aucun ! Avant d’y voyager il y a quelques années, je trouvais toute la musique latine horrible et sans intérêt. Ce n’est qu’après avoir découvert le Pérou puis la Colombie avec Violeta qui est de Cali que je me suis rendu compte de la richesse musicale de ce continent et de la beauté joyeuse et souriante de ces pays.

Comment as-tu rencontré Violeta Ocampo et quel est son apport sur le disque ?

On se connaissait déjà un peu, mais nous nous sommes réellement rencontrés dans la jungle amazonienne colombienne, enivrante de ses couleurs vives et ses sonorités psychédéliques.
L’apport de Violeta sur ce disque est essentiel, elle apporte son univers culturel, c’est elle qui m’a fait connaître la salsa de La Fania, les boléros ou les cumbias colombiennes qui m’ont influencées lors de la composition de cet album.
De plus c’est elle qui écrit les paroles de toutes nos chansons en espagnol.

Pourquoi cette reprise de Mercedes Sosa ?

Sur mes deux premiers albums j’ai repris un grand standard de jazz de Duke Ellington African flower et une Gnossienne de Satie que j’ai un peu dérangés. Je voulais faire pareil avec un grand « tube » de la chanson sud américaine. Violeta adore chanter ce morceau en solo à la guitare, on a décidé de faire une version électronique et bizarre de cette magnifique Alfonsina y el mar.

Quelle est ton obsession du moment ?

Retrouver des vrais concerts suintants, sans aucune discrimination, aucun masque, seulement des sourires et de la folie.

Ton disque En La Selva Numerica en quelques mots ?

C’est un disque qui encore une fois ne rentre pas dans les cases, c’est ce que j’aime faire avec Mekanik Kantatik. Ce n’est ni de la salsa, ni de la cumbia digitale, ni de la pop-électro, ni de la techno…
Mais c’est un peu tout ça en même temps.
C’est un moment de vie, des rencontres, un état d’esprit.
On a voulu faire quelque chose de joyeux, coloré, absurde, presque débile, qui ne se prend pas au sérieux mais fait avec beaucoup de sérieux.

Ton prochain rêve ?

Retourner au plus vite festoyer et manger des chontaduros à Cali !

Mekanik Kantatik – La reina de la arepa

Plus d’informations sur la page Facebook de Mekanik Kantatik.