Qu’est ce qui nous reste ? La beauté sans doute, celle de ce titre simple, Le merveilleux. Car il est partout, le merveilleux, si on veut bien se donner la peine de regarder. Et comme disait Frédéric Dard dans ses Réflexions jubilatoires sur l’existence « le merveilleux, on s’y habitue plus vite qu’à des godasses trop courtes. » Alors il faut parcourir les grands espaces de Margeride, admirer ses paysages et l’humanité de ses habitants pour découvrir où se niche le merveilleux. Oublier les vociférations du monde, croiser la jolie Anca et boire de la vodka.
Grand Ressac sera en concert au Fil à Saint-Etienne avec Mustang le 3 décembre.
Grand Ressac – Le merveilleux
« Le merveilleux est le premier morceau que j’ai écrit en m’installant en Margeride, après une décennie passé à Berlin. Je suis parti de ce riff de guitare acoustique et voulait en faire un morceau un peu blues, avec des paroles rappelant les musiques traditionnelles d’ici. Comme toujours la musique m’a emmené ailleurs… Le texte est une réflexion sur le fait de prendre de l’âge, le travail dans le monde rural (des thèmes rappelant les textes des musiques populaires), ce qui nous fait avancer dans notre époque. Et cette fameuse recherche du merveilleux, qui peut prendre différentes formes, pour chacun ! J’espère qu’il vous plaira. »
Grand Ressac – Anca
En réalité, il s’agit d’une citation de Kaput La foire au asticots (1955) pseudo de Frédéric Dard « A mon âge, on ne se casse pas le chou longtemps. Le merveilleux, on s’y habitue plus vite qu’à des godasses trop courtes. Ça faisait pas si longtemps, après tout, que je ne croyais plus au père Noël… »
C’est quand même une réflexion jubilatoire sur l’existence n’est ce pas ? ;-)