Quelle claque ! Impossible de retranscrire par écrit ce qui s’est passé dans le Nautilus musical du capitaine Richard Robert ce vendredi 19 novembre 2021. En introduisant le concert de ce gang de sept jeunes filles du Bénin comme un remède à la morosité, on était loin de penser que cette soirée résonnerait encore quatre jours plus tard et sans doute pour longtemps. Quand on est habitué à vivre des concerts, on est de moins en moins surpris par les artistes, aussi bons soient-ils. Mais dès le déboulé coloré sur scène du Star Feminine Band, on comprend immédiatement que l’on va assister à quelque chose de grand, d’unique, de mémorable. Les morceaux s’enchaînent sans temps morts sous l’impulsion de la batteuse qui maltraite sa caisse claire et ne perd pas le rythme même quand elle sème ses baguettes. Chacun prend le chant principal à tour de rôle et cela danse à tout va entrainant le public, La Féline et Betrand Belin sur la piste. C’est un shot de bonne humeur, presque deux heures d’une drogue naturelle à base de sourires éclatants, de titres pétaradants, de paroles engagées, de gambilles cathartiques, de farandoles contagieuses que l’on peut importer chez soi grâce à leur formidable disque chez Born Bad Records. Richard Robert en introduction évoquait son amour pour la musique amateure trop souvent méprisée alors que les amateurs aiment tout simplement ce qu’ils font, davantage parfois que les professionnels blasés de la musique. Alors reprenons en chœur le Star Feminine Band qui porte bien son nom, « nous faisons la musique, la musique c’est notre affaire, la musique c’est notre boulot ! »
Star Feminine Band – titre
Oh femme, femme africaine
Oh femme, femme béninoise
Femme noire, lève toi, ne dort pas
Oh femme noire, lève toi ne dort pas
Tu peux devenir, président de la République
Tu peux devenir, premier ministre du pays
Lève-toi, il faut faire, quelque chose
Femme africaine, soit indépendante
Le pays a besoin de nous, allons à l’école
L’Afrique a besoin de toi, il faut travailler
Le monde a besoin de nous, levons nous allons défendre
Femme africaine, soit indépendante
Star Feminine Band – Documentary
Star Feminine Band – La musique
Oh la musique, c’est aussi un travail
Oh la musique, c’est aussi un boulot
Star féminine band nous faisons la musique
Bis La musique c’est notre affaire
La musique c’est notre boulot
Bis {Il faut travailler faut pas paresser oo}
Le fruit du travail, c’est la richesse
Le fruit de la musique, c’est le bonheur
Il faut travailler faut pas paresser oo
Faut pas décourager mon cher ami
Bis {L’artiste c’est l’ambassadeur du pays}
Bis {Qui représente le pays partout il passe}
Si tu es musicien
Il faut travailler oo
Si tu es menuisier
Il faut travailler oo
Si tu es entrepreneur
Il faut travailler oo
Bis {L’artiste c’est l’ambassadeur du pays}
Bis {Qui représente le pays partout il passe}
Il faut croire à ton travail, faut pas mentir, Faut pas tuer ééé
Occupe toi de ton travail, faut pas mentir, faut pas paresser
Yes yes yes yes yes
Faut pas tuer éé, faut pas voler éé faut mentir yé yé
Aaaa Tchokènin, Tchokènin, Tchokènin, Tchokènin, Tchokènin, Tchokènin, Tchokènin, Tchokènin, Tchokènin, Tchokènin, Tchokènin, Tchokènin, Tchokènin, Tchokènin, Tchokènin, Tchokènin,
Pounin pounin pounin pounin
Wen’tekeya Wen’tekeya Wen’tekeya Wen’tekeya
tapitapi tapitapi tapitapi tapitapi
sa sa sa sa sa sa sa sa sa sa sa sa sa sa sa
ayououououou
wetiri pepey wetama, n’wetiri pepey wetama, wetiri pepey wetama,
n’wetiri pepey wetama,
sa sa sa sa sa sa sa sa sa saaaaa
Star Feminine Band - Star Feminine Band
- Peba
- Rew be me
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