Nicolas 24 Juil 2010
Dernière journée du festival centrée sur la Coursive. Et on démarre très fort avec Lili Ster. De la chanson française fraiche et acidulée qui redonne un coup de fouet au genre. Sur scène ça swing avec une belle énergie communicative. S’en suit Pierre Souchon, on sent qu’il n’est pas le fils d’Alain pour rien. On retrouve beaucoup du père dans le fils, que ce soit dans le timbre, dans les interludes, ou même dans le style d’écriture. Une musique légère sans prétention, qui nous fait passer un bon moment. Petite pause et c’est au tour d’un ovni de monter sur scène, Mariscal. Tout seul, l’artiste enregistre ses semples en directe pour le faire tourner en boucle, superposant ainsi les sons on voit naitre la musique devant nos yeux. Original et émouvant, Mariscal peut dérouter, mais c’est pour moi un véritable coup de cœur. Vient ensuite Babet, pour mieux la situer l’artiste s’est fait connaître du grand public comme violoniste de Dionysos. Sur scène ça dépote, Babet aime la musique et le fait ressentir. Enjouée et mélodique, la musique de Babet nous emporte dans un monde de conte de fée moderne. Dans le grand théâtre on aura put voir Da Silva, des textes ( trop ) naïfs sur une belle composition suffisent à combler la salle pleine à craquer. Il faut dire que si les thématiques des chansons chantées d’une voix feutrée tournent toujours autour des mêmes thèmes, musicalement on en prend plein les oreilles. Miossec est plus qu’un chanteur, c’est un véritable poète, aux textes sincères et incisifs, Miossec est un personnage cassé, fragile, humain. Et c’est de cette fragilité qu’émane toute sa force torturée. Un moment a la fois puissant et intime, un feu d’artifice d’émotions.
Lili Ster
Pierre Souchon
Mariscal
Babet
Da Silva
Miossec
Date : 17 juillet 2010
Lili Ster, Pierre Souchon, Mariscal, Babet, Da Silva, Miossec
Babet est la violoniste de Dionysos ;-)