Il faut être culottée pour sortir un premier album (bon le précédent est allé à la poubelle) avec pour titre Optimism. On ne peut pas dire que c’est dans l’air du temps. Pourtant le disque s’ouvre sur un Friends Again déchirant. Un frotti de guitare, le souffle d’une trompette, la susurrement de la voix nous bouleversent tant la douleur est prégnante, profonde Ad libitum. You didn’t just push me out, you dug me out, deep. Puis la lumière vient avec Time Machine et sa guitare pétillante. Le chant est plus confiant, on est caressé par les balais de la batterie et transporté par une onde de douceur réparatrice. Mais c’est Optimism qui nous emporte, comme les rayons de soleil matinaux qui nous inondent quand on ouvre sa fenêtre pour s’aérer le cerveau. Jana Horn dit apprécier Raymond Carver et ses chansons sont comme des vitamines du bonheur. Tout est calme, fluide, profond même sur l’impressionnant Jordan, long poème symbolique et dilemmatique. Le disque se clôt sur un morceau, When I Go Down Into That Night presque A capella d’une renversante beauté. On peut alors refermer sa fenêtre, revigoré.
Jana Horn – Optimism
Asking you what’s on your mind, can’t tell if you’re quiet or tired.
Staying up all night to find out what’s left to find out.
If the sun comes up we’ll know…Baby, there ain’t no clouds ! Baby,
There ain’t no crying, or figuring this thing out, or really,
Really trying to.
You’ve got to tell me how you feel,
I’ve got to tell you how I feel.Baby, there ain’t no doubt! Baby,
There ain’t no thinking about how to go from here,
Or how to be being untied.
Jana Horn - Optimism
- Friends Again
- Time Machine
- Optimism
- Changing Line
- Man Meandering
- Tonight
- A Good Thing
- Jordan
- Driving
- When I Go Down Into That Night