Jules Jaconelli en cinq questions :
Ta dernière résolution ?
Partir en vacances… Le problème quand on fait de la musique tous les jours, c’est qu’on a tendance à oublier qu’il y a également d’autres moyens de profiter de la vie que d’être dans un studio et faire des concerts ! Du coup je pars à Florence le week-end prochain, 5 jours mais c’est un début déjà.
Ton dernier mensonge ?
Disons que c’était plutôt une confession, on devait s’avouer avec mon amie Laura Domenge des choses qu’on ne s’était jamais dites et je lui avoué droit dans les yeux et très naturellement que je n’avais jamais lu son livre. Du coup la situation était très drôle et j’ai promis de lire son prochain.
Plus secrets glacés ? Tendres fièvres ou désordre des choses ?
Est-ce que cette question aurait un rapport avec la première partie d’Alain Chamfort que je viens de faire ?! Je suis très admiratif de la carrière d’Alain, il a toujours su se renouveler et trouver de nouvelles influences. Et son concert au grand Rex accompagné d’un orchestre symphonique était tout simplement magnifique.
Ton prochain album ?
Mon prochain album sera surtout mon premier album ! Je crois qu’il est toujours spécial le premier album; on met des années à le façonner et à le travailler dans notre coin, sans qu’il y ait d’attente particulière autour. C’est un album qui me ressemble de A à Z… Il sortira le 10 juin prochain.
Ton prochain rêve ?
J’aime bien les rêves où je vole et je me balade au dessus des toits de Paris, j’espère pas celui de perdre mes dents en tout cas… Et sinon j’aimerais beaucoup faire un album de Bossa Nova avec des musiciens brésiliens, qui sait ? Peut être bientôt !
Jules Jaconelli – Quand même (avec Deborah Leclercq)
La playlist de Jules Jaconelli
5 questions à ... Jules Jaconelli
5 questions à ... Jules Jaconelli
C’est un album que j’ai écouté en boucle. C’est un super mix entre la country et la soul américaine. Les chansons sont hyper belles et la prod moderne et minimaliste, il n'y a presque pas de réverbe sur l’album ce qui donne à l’enregistrement un côté hyper pur et naturel.
Normalement j’aurais mis une chanson d’Al Green de qui je suis complètement obsessionnel. Mais il y a quelques artistes signés sur Hi Records (le label d’Al Green) qui ont sorti des disques à la même époque avec le même son et la même vibe, et Ann Peebles en fait partie.
Ils sont trop forts les Disclosures; ce sont deux frères anglais qui ont une petite vingtaine d’années, deux surdoués de la production. Cette version est une sorte de remix d’un titre de Bob Scaggs de 1976. Quand le drop arrive on a juste envie de danser et de sauter partout.
Rare sont les artistes qui arrivent à faire un standard dans leur carrière. Pour moi cette chanson en est un. Benjamin Biolay à cette capacité d’allier chanson populaire et “intelligente” ! J’ai eu la chance de faire ses premières parties l’hiver dernier et c’était très inspirant de réécouter ses chansons et le revoir sur scène
J’ai découvert cet enregistrement très jeune et il m’a tout de suite marqué. Je crois que c’est le contraste entre la complexité harmonique et en même temps le fait qu’il n’y ait pas de virtuosité à proprement parler. Ce n’est que quelques années plus tard que j’ai découvert que le thème était en réalité “La chanson de Maxence” des demoiselles de Rochefort.
J’ai découvert cette artiste il y a peu. Je trouve que cet album est or du temps; c’est produit comme de la pop et en même temps les influences jazz sont omniprésentes. Je le cherche en vinyle mais il est quasiment introuvable …
Ce sont des amis et j’ai la chance de collaborer régulièrement avec ce groupe. Her Room fait parti de ces morceaux où alors que nous sommes en studio, il y a un moment suspendu ou l’on est complètement emporté par l’émotion. Je suis très fier d’avoir participé à la création de ce titre.
J’adore cette chanson, elle me donne envie de partir en décapotable sur les routes près de Rio de Janeiro; c’est la magie du disco/funk brésilien ! C’est le soleil, ça donne la pêche et il se passe plein de choses musicalement.
Quand on parle de Bossa-Nova on pense surtout à Joao Gilberto ou Chico Buarque mais Sylvia Telles fait partie des artistes moins connues de la fin des années 50 qui permet de prolonger son plaisir quand on aime la bossa …
Je suis fan de Feist depuis des années. J’adore la précision de son interprétation, toutes les nuances qu’elle arrive a donner syllabes après syllabes lorsqu’elle chante. Un jour, alors que je discutais avec Pierre Grillet, avec qui nous avons fait toutes les chansons de mon album, j’ai découvert que c’était lui qui avait écrit les paroles de cette sublime chansons que j’aimais tant.
Plus d’informations sur la page Facebook de Jules Jaconelli.