SpokFrevo Orquestra
Batteries chargées à bloc, Spok, le lead de l’orchestre, qui cumule les fonctions de saxophoniste, arrangeur et directeur musical, fit monter la fièvre chez les spectateurs venus assister à cette chaude soirée.
Ce n’est pas moins de 20 cuivres qui étaient sur scène ce soir là, capables de faire déhancher le public le plus blasé qui soit. On dit même, qu’invité à une fête privée à l’Elysée, Spok aurait réussi à faire esquisser quelques déhanchements au Président Sarkozy. Nous qui le croyons juste capable de ses habituels déhanchements, nous voilà bien surpris !
Gilberto Gil
« Personne ne peut jouer après le SpokFrevo, commenta un musicien de Marsalis (ndlr Wynton Marsalis, présent tout le long du festival de Marciac), ou alors il faut surenchérir dans le même registre. Et ça, personne ne peut le faire non plus. »
Difficile à croire, quand on assiste au puissant concert qui suivait, celui de Gilberto Gil, venu présenter son dernier album aux accents brésilien « Fé na festa ». A 68 ans, l’ex-ministre de la Culture Brésilienne a prouvé à son public – venu en masse – qu’il avait plus que jamais la pêche ! En deux heures de « forró » résolument festif, il a démontré qu’il reste un des maîtres de la musique brésilienne. La bonne humeur, la sympathie, et sa proximité avec ses spectateurs a rapidement amené celui-ci, gentiment assis au premier rang, à se lever pour danser sur les rythmes endiablés de Gilberto Gil. Partis de l’autre coté de l’atlantique le temps d’une soirée, ces spectateurs, même après que les lumières du chapiteau se soient rallumées, ont eu du mal à reprendre l’avion pour rentrer direction la France. Un voyage au Brésil ne coûte donc pas si cher que ça…