Timoléon Le Jardinier en cinq questions :
Quel titre pour s’en aller ?
J’aurai pu choisir Je suis venu te dire que je m’en vais qui figure l’un de mes albums préférés de Gainsbourg, Vu de l’extérieur.
J’aurais pu choisir She’s leaving Home des Beatles, un des groupes qui m’ont le plus marqué.
Mais On the road Again de Bernard Lavilliers est une chanson que j’ai souvent en tête et qui correspond parfaitement à l’idée de s’en aller, à l’aventure…
Quel titre pour s’embraser ?
J’aurais pu choisir Qu’est-ce qu’on attend ou bien La fièvre de Suprême NTM mais je ne suis pas un véritable amateur de rap, même si ces deux titres me parlent.
J’aurais pu choisir Light my Fire des Doors ou bien Fire de Jimi Hendrix, des titres que j’ai aimé à m’en dégoûter.
Mais Je choisis Zucchini Kill du groupe lyonnais Schleu devant qui j’ai littéralement eu l’impression de prendre feu cette année au festival L’abeille beugle.
Quel titre pour s’avaler ?
Eight Miles High de The Byrds, un incontournable des amateurs de buvard à partager oldschool style, sur l’excellent album The Fifth Dimension.
Quel titre pour s’emballer ?
J’aurais pu choisir Great Balls of Fire live at the Star Club de 1964 par Jerry Lee Lewis ou bien Whole Lotta Shakin’ Goin’ On, dernier titre de ce même enregistrement live, qui est encore une meilleure illustration de la notion d’emballement.
Mais je choisis Paris dans mon sac de Noura, sorti l’année précédente, qui illustre mieux la notion d’emballage.
Quel titre pour s’en battre les c’ ?
It Doesn’t Matter sur l’album Dig Your Own Hole de Chemical Brothers. Parce que, quand les bonnes conditions sont réunies et que tu mets ce titre très fort (encore un peu plus fort), plus rien ne compte.
Timoléon Le Jardinier – On s’emballait (avec Louise Combier)
La playlist de Timoléon Le Jardinier
5 questions à Timoléon Le Jardinier
M'a enfin fait découvrir le talent de Bertrand Belin avec un titre simple, direct, en phase avec son époque dans le choix de ses mots de ses thèmes et de ses textures sonores. Touchant, mais sans emphase, sans pathos, c'est une chanson qui regarde le monde tel qu'il est, bancal.
Un morceau d'un groupe que j'ai eu le plaisir de découvrir en concert en 2019 alors qu'ils venaient tout juste d’enregistrer l'album Dans la plaine qui est un chef d’œuvre de brutalisme musical. Cet album a influencé certaines de mes dernières tentatives, et notamment on s’emballait.
Qui m'a fait découvrir le talent de Louis Cole, digne représentant de cette génération de musiciens virtuoses et décalés élevés dans les plus prestigieuses écoles de musique américaines.
Un titre (et un clip) fantastique mais très humain, terrestre comme savent le faire les petits génies de Black Midi, entre noise et jazz-rock, virtuose et rugueux.
Encore un virtuose, bassiste favori des rappeurs de la West Coast, proche de Kendrick Lamar. Sa musique est décalée mais groovante à souhait. Avec ce son Hip Hop sale qui sent le vieux sampler 90's, ce titre en est un bel exemple.
Grosse surprise pour moi que la découverte de ce Beck français, artiste visuel et musical de pop plus ou moins surréaliste. J'ai conscience que le joli clip wtf qui accompagne le morceau y est pour beaucoup.
Parce qu'il n'y a aucune raison de s'inquiéter
Parce que ce titre et cet album font partie des rares choses que je ne me lasse pas d'écouter. J'aime particulièrement le travail sur le son de batterie (jouée par Mark Guiliana). J'aime aussi sa dimension narrative, opératique.
Parce qu'ils sont si jeunes, beaux et talentueux qu'on leur pardonne leur passéisme.
Un titre qui m'avait obsédé tout un été au point que je l'achète (ce qui très rare) sur Bandcamp.
Timoléon Le Jardinier - Zombi EP
- Au fond de l'océan
- Vishnou
- Arinna
- Zombi