Bertrand Belin
Depuis quelques années, le groupe pas vraiment mort, mais plus franchement vivant, s’est disloqué au grès des collaborations de chacun. Le violoncelliste des Enfants des autres à lui aussi un gout pour les histoires parallèles, puisqu’il s’agit de Pierre Le Bourgeois, violoncelliste de Nosfell.
Mais a priori ce n’est pas le sujet. Troisième album donc. Bertrand Belin entoure ces constructions instrumentales et ces mots de sa voix suaves et un brin nonchalante, quelque chose de trainant et de chaleureux qui, toutes proportions gardées bien évidemment, n’est pas sans rappeler un Bashung. Bertrand Belin construit ses morceaux à cheval entre simplicité et lyrisme. Les mélodies ont de quoi séduire et les arrangements sont soignés. S’il n’y a pas à proprement parler de « moment de grâce » sur ce troisième album, Hypernuit reste un bon moment pour tous ceux qui n’ont pas renoncé à la chanson française le jour de leur 18 ans.
Discographie
Bertrand BelinQuoi qu’il en soit, Hypernuit est surtout un prétexte parfait pour parler des Enfants des Autres.
Une chanson des enfants des autres