Matthew Herbert
Matthew Herbert a décidé de sortir une trilogie intitulée « One », en avril dernier est sorti «One One » enregistré et joué entièrement par Herbert lui-même, le second « One Club » donc est entièrement constitué de sons produits par une foule au club Robert-Johnson à Francfort. Le premier opus a été écrit, enregistré et joué entièrement par Herbert lui-même, tandis que le second est entièrement constitué de sons produits par une foule au club Robert-Johnson à Francfort. Le dernier disque de la trilogie s’intitulera « One Pig » est le concept en est on ne peut plus étrange puisque Herbert propose de suivre la naissance, la vie puis la mort d’un cochon, ce que critique fortement la PETA puisque on peut suivre cette tranche de vie sur un blog lui étant dédié…
Mais revenons à « One Club », Matthew Herbert a donc enregistré en plaçant des micros un peu partout dans le Robert-Johnson les sons divers de la foule sans musique puis il a ensuite créé des pistes techno par-dessus ces sons pour aboutir à une minimale sèche, aride à l’extrême qui s’avère parfois assez rebutante quand on n’est pas forcément adepte de cette branche de la musique électronique qui a force de tourner en rond s’est quand-même mordu la queue depuis un bon moment. En bon musicien qui adore les concepts un peu abscons, Herbert a choisi d’intituler chaque titre d’un prénom et d’un nom : « Alex Duwe », « Jenny Neuroth », en fait ce sont tout simplement les personnes présentes le soir de l’enregistrement des pistes sonores le 30 septembre 2009. Sur « One One » les titres étaient des villes tout simplement, que nous réserve le trublion de la house, lui qui avait fait appel à la Reine et son Premier Ministre pour un disque ? L’invitation a bien entendu été déclinée, dommage…
Discographie
Matthew Herbert