Morrissey
E.M.I., jamais la dernière quand il s’agit de faire de la thune, a donc lancer l’idée de cette réédition il y a quelques mois. Bona Drag. La compilation parfaite. Après l’explosion des Smiths, le Général avait encore des choses à dire. Il a réuni les mozistes de première heure et a envoyé la sauce.
Bona Drag contient la chanson parfaite. Everyday Is Like Sunday. La vieille garde joue serré. Street, sorte de Pierre Messmer local, veille et permet l’éclosion d’une chanson qui illumine les chaumières depuis vingt ans. Reprises par une kyrielle de groupes, Everyday Is Like Sunday justifie à elle seule l’achat de ce disque. Et on peut allègrement l’écouter en boucle pendant quelques semaines. Elle gêne irrémédiablement l’écoute de ce disque. On ne peut s’empêcher d’enquiller sans arrêt la piste 9.
Issu d’une des meilleures doublettes des années 80 (on n’oublie pas Lawrence/Maurice Deebank), Morrissey n’a pas à rougir de ses premiers singles. Produit d’une main de maître par Street (plus moziste que le Moz), Bona Drag contient son lot de pépites. Piccadilly Palare et son rythme martial et ses accents désuets, l’inquiétant November Spawned A Monster…
A la recherche d’une Angleterre disparue, les appels du 18 juin se multiplient.
Autre motif essentiel d’achat du disque: la pochette. Elle a changé. On parie que les fans du Moz sont déjà partis à la recherche de la chemise noire….
Cette nouvelle édition contient six inédits. Vache E.M.I. M’enfin… Evidemment deux tueries au compteur.Happy Lovers At Last United (déjà ce titre) et Lifeguard on Duty. Le reste….on est déjà parti réécouter Everyday Is Like Sunday.