James Blake
A force de trop vouloir en faire, James Blake se perd dans les méandres de la musique contemporaine (qu’il a semble-t-il étudié) pour en ressortir une récitation aseptisée. On a donc le droit pendant tout l’album à un conglomérat un peu indigeste qui pourrait se définir comme suit : Seal s’essayant à une partie de Tétris sous Lexomil contre Sigur Ros. Passée la surprise des premiers instants, les morceaux de l’album, glaciaux,éthérée et sans âmes peuvent avoir tendance à provoquer une légère somnolence.
James Blake – The Wilhelm Scream
https://www.youtube.com/watch?v=MVgEaDemxjc
Discographie
James Blake3,5/11 ce n’est donc pas un échec complet parce que James Blake, au delà de ne pas être un idiot, a un talent et ce sont les Cut up; qu’il concentre quasi exclusivement sur la seconde moitié de l’album (To Care Like You…) Les ruptures, collages, et les structures alambiquées finissent par provoquer un petit sursaut. A la manière d’un Aphex Twin (entre autre) James Blake découpe et remonte et c’est là qu’il réveille l’auditeur et qu’il arrive à donner un soupçon de groove à des morceaux qui, lorsqu’il le cherche, n’arrive pas à le trouver.
C’est l’album très moyen d’un type qui a de la suite dans les idées et qui aurait probablement fait un E.P correct s’il avait laissé tomber ses cahiers.
Tracklist
1. Unluck
2. The Wilhelm Scream
3. I Never Learnt To Share
4. Lindesfarne I
5. Lindesfarne II
6. Limit To Your Love
7. Give Me My Month
8. To Care (Like You)
9. Why Don’t You Call Me
10. I Mind
11. Measurements
* Le 0,5 c’est pour la reprise de Feist Limit To Your Love.
Hey hey… J’avais fortuitement croisé une bannière sur MySpace, au début de la semaine : « découvre la playlist de James Blake »… et je croyais que c’était le tennisman ! Justement, ce qui est marrant, c’est que dans ce titre, « The Wilhelm Scream », de même que dans « Lindesfarne II », on croirait vraiment entendre les rebondissements d’une petite balle jaune sur un court !!!
Quoiqu’il en soit, après écoute de la preview et de quelques productions connexes, nous sommes d’accord : James Blake s’avère bien meilleur dans le domaine des reprises, et au piano (« Give me my Month ») que sur synthétiseur, le résultat étant effectivement minimaliste et redevable d’un 3/11 ! D’ailleurs, j’ai également préféré ses tracks au piano à ses cut up : et pour être franc, de manière générale, je suis beaucoup + fan du mash up que du cut up !! By the way, sans vouloir te contredire, pas si sûr qu’ils soient tous concentrés sur la seconde moitié de l’album : dans « Unluck », à 0:30 sur la preview, y en a pas un p’tit… ? ;-)