Le message de Victor Lee Gabriel

Pas besoin de sauveur. Il suffit de prendre la route et la lumière. On franchit des barrières, on divague sur les parkings, on traverse la forêt et l’on va à l’école en Honda hors d’âge. Bref, un bonheur simple marqué par l’absence où il faut continuer d’avancer. Cette ballade en balade nous donne envie de relire Les gens du mont Pilat de Michel Jeury pour retrouver un paradis perdu parfois rude mais toujours protecteur.

Le premier album de Victor Lee Gabriel, Le monstre et la maison sort ce 25 avril chez Vibrations sur le fil. Il sera en concert ce soir au Marché Gare avec Nicolas Michaux et demain au Zèbre de Belleville avec Karen Lano.

Victor Lee Gabriel – Ce n’est rien

Que l’on sache, que l’on croie, ou comprenne
Quoi qu’on en pense, ce n’est rien
Quoi qu’il se passe, ou bien que l’on apprenne
Quoi que l’on traîne
Ce n’est rien, ce n’est rien, ce n’est rien

Quoi que l’on trace , peu importe ce qui nous freine
Où que cela nous mène
Ce n’est rien
Où que l’on passe, les lignes s’éteignent
Et quoi qu’on en fasse
Ce n’est rien

Ce n’est rien, ce n’est rien, ce n’est rien
On prie pour un écho et juste un peu de temps
Voir les saisons qui passent et se réchauffent
Quand on regarde devant

On n’a pas besoin de sauveur
Non pas besoin de sauveur
On n’a pas besoin de sauveur
Non pas besoin de sauveur