Constatation immédiate à l’écoute du premier morceau les Beastie Boys « sont toujours dans la place » (Oui j’ai tendance à sortir mon vieux vocabulaire quand j’écoute du rap.) Le flow est assurément bien là et le morceau charrie un fumet d’antan qui fait secouer, salement. Et c’est bon.
Les deux morceaux suivants n’égale pas la puissance et la jouissance du premier. Ils font un peu retomber le soufflet qui ne tarde pas à remonter avec Too Many Rappers (feat Nas) et sa fusion electronifiée. Une autre invité de marque : Santigold pour Don’t play no game that i can’t win. Ce morceau c’est une éclaircie Jamaïcaine dans un album franchement urbain qui fleure bon le bitume.
On retiendra entre autre de cet album le punk Lee Majors Come again, le sombre Long Burn The Fire et un Here’s a Little Something For Ya qui envoi le steak méchamment. Hot Sauce Committee se clôt sur deux très courts morceaux qui envoient une dernière décharge électrique.
La fusion des Beastie Boys charrie dans cet album « tradi » une énergie assez folle. Entre punk à grosses guitares, et envolés electro, Hot Sauce Committee décolle le poil. Les vieux ont encore un tas de trucs à apprendre aux jeunots.
Beastie Boys - Hot Sauce Committee Part 2
Chronique très sympathique et bien écrite, et qui me donne (encore plus) envie d’écouter cet album…
Très bonne critique d’un très bon album!! Thumbs up
Merci! Tu peux y aller les yeux fermer, vraiment.