Dona Confuse
Rapidement, le ton est donné. Si c’est de la chaleur que tu cherches, va voir ailleurs. Le groupe de Toulouse envoie un post rock- électro teinté de post punk, quelques part à la croisée des chemins entre un 65 Dos et Explosions In The Sky.
En live, le chanteur au physique de lézard transgénique apporte un supplément inquiétant à une ambiance qui a déjà juste ce qu’il faut d’anxiogène. Sa voix s’intègre parfaitement aux compositions, comme un instrument parmi les autres, sans jamais voler la vedette. Mais c’est que derrière, ça joue, sévèrement.
Sur scène, l’énergie déjà bien présente en studio se déploie et les morceaux s’étirent ; mettant encore plus en avant le côté post rock du groupe. Et la sauce prend sans peine.
En fin de set, Dona Confuse nous gratifie d’un Here qui sera sans discussion possible le « tube » absolu de leur deuxième album. Si le morceau est probablement plus abordable que le reste de leur composition, il n’en reste pas moins d’une efficacité redoutable et d’une rare énergie.
Si un jour Wim Wenders faisait une version cyber punk de son Paris, Texas, il pourrait demander à Dona Confuse d’en faire la B.O.
Ghost Healers sortira le 26 Mais chez Le Son Du Maquis.
top l’article ! tu restes une de mes chroniqueuse préférée !
Ah ben merci Georges!