Youth Lagoon
Trevor Powers a 22 ans et toutes ses dents et a enregistré son disque à la maison en solitaire.
Si cette méthode permet au disque de dégager un sentiment de solitude exacerbé, elle donne aussi un coté un peu gauche et un peu faiblard. Car les chansons du jeune éphèbe frisé ne demande que deux choses : respirer et faire pleurer dans les chaumières.
Sous ses airs d’élève consciencieux (les Cocteau Twins par ici, les Cocteau Twins par là), Powers dispose d’un réel talent d’écriture. Le disque de Youth Lagoon regorge de chansons pop magnifiquement troussées.
Discographie
Youth LagoonYouth Lagoon – Montana
Montana et sa montée en puissance innocente ont le potentiel pour faire pleurer un régiment de légionnaires. Seventeen (When I was 17, my mother said to me/don’t stop imagining/the day that you do is the day that you die) distille un sentiment de claustrophobie. Depuis quand nous n’avions pas ressenti ceci? Depuis la dernière livraison de Jason Pierce?
Youth Lagoon et son album réussissent peut être là où les MGMT ont foiré.
Dès le morceau d’ouverture, Trevor Powers dépasse d’une coudée la mêlée des indés foireux.
Afternoon et son rythme faussement guilleret est un bon résumé du disque. Un disque qui ne possède aucun temps mort: les 10 chansons valent chacune leur pesant de cacahuètes chouettes.
C’est sympa mais comment peut-on comparer à ça à du Spiritualized ?
Il y a un monde entre les deux !
Réécoutez le monument Let It Come Down :)
Qui parle de Spiritualized ici ? ;-) et puis Let it come down est vieux de 10 ans, 4eme album d’un excellent groupe qui avait déjà de la bouteille à l’époque, Youth Lagoon, c’est son premier disque, à 22 ans…
Oui hein.