Depuis son expérience de la vie à deux, la jeune parisienne a bien grandi. Elle nous invite maintenant à consommer une vodka fraise. Zaza Fournier s’épanouit ainsi dans un deuxième album sorti en mai dernier, qu’elle écrit à la maison avec son nouveau chouchou : un orgue à bouton, qui vient détrôner son fidèle instrument qu’était l’accordéon. Ses chansons deviennent alors plus électriques… résultat d’un album plus rock, plus sixties. A 26 ans, fini les chansons d’amour à la française : « J’avais 19 ans lorsque j’ai écrit ma première chanson et évidement à cet âge, on parle d’amour. Maintenant je me suis dit que l’enfance était terminée. » Alors sans pour autant s’opposer à ce qu’elle avait déjà écrit, Zaza se force à réaliser son souhait : composer des chansons bien à elle, aux sonorités inspirées par Piaf comme par Elvis, dans lesquelles elle se livre, « bizarrement, j’en dis plus dans mes chansons que dans la vie », avoue t-elle. Sa mère, son frère, sa vie, la chanteuse se confie. Le titre de l’album Regarde-moi est alors tout trouvé.
Zaza Fournier - Vodka Fraise
Le nouveau regard de Zaza Fournier
Et comme dans l’écriture, l’interprète, compositrice, chanteuse se libère en concert. « Je me suis rendu compte que l’endroit où je me sentais la plus libre était la scène. Je me lâche, je suis plus drôle. » Et c’est peut être ça la clé de son succès, puisque le 15 octobre dernier, Zaza a pu admirer son nom en lettres rouges sur la devanture de l’Olympia. Et même si la peur était présente, la demoiselle s’est éclatée.
Discographie
Zaza FournierPlus à l’aise sur scène que dans la vie, l’ancienne étudiante en théâtre ne laisse pas de côté l’idée de se retrouver un jour sur les planches pour y jouer un personnage autrement qu’en chanson. « Je suis encore jeune. Je ne me projette pas mais ça pourrait être possible. » En attendant, cette « môme » parisienne qui avait débuté sa carrière avec pour seul accompagnement son accordéon et son iPod dans divers lieux de la capitale, continue son petit bout de chemin et est en tournée dans toute la France.
Merci à Zaza, Michèle, Virginie, Cécile et toute l’équipe du NJP !
Photos : Arno Paul