O.R.H.O.A. – Funky Antinomy

O.R.H.O.A. – Funky Antinomy L'aventure O.R.H.O.A commence en 2006. Après un changement de frontman et l'arrivée aux platine de DJ Skred, en 2008, la formation définitive balance sa fusion hip hop, electro, rock, funk portée par l'Urbain Primitive, dont le groupe O.R.H.O.A se déclare créateur et fer de lance. Après plusieurs concerts au Gibus, au New Morning ou à feu l'Elysée Montmartre. O.R.H.O.A entre en studio pour enregistrer Funky Anatomy, premier album qui reprend les titres rodés en live.

O.R.H.O.A

Funky Antinomy s’ouvre sur Kinetic of Dementia, qui nous met en garde : « The sounds your about to experiment, were designed specifically to create a feeling of euphoria ». On est prévenu.
La basse et la batterie sont au coude à coude, soutenues par une guitare nerveuse et un chant qui joue aux montagnes russes. C’est une énergie furieusement 90’s qui traverse Funky Antinomy. On reconnait du Red Hot Chili Peppers, du Faith No More, du Mr Bungle… Les samples, illustrations sonores et scratchs de DJ Skred sont une véritable bonne idée et insufflent un quelque chose en plus aux compos d’O.R.H.O.A. Ils encrent tour à tour les morceaux dans une ambiance urbaine ou tribal ; une énergie brutasse, relevée parfois d’un soupçon de délicatesse voir même d’une touche de lubricité. Et d’une certaine dose d’humour et de second degré. Ce sont ces contradictions qui font d’O.R.H.O.A un patchwork si intéressant.

Funky Antinomy réjouira les nostalgiques des 90’s. Certes l’écoute est balisée et O.R.H.O.A ne réinvente pas le genre. Mais ils le font avec assez de talents pour que ce soit agréable et convoquent des références que l’on n’a pas l’habitude d’écouter à chaque fois que l’on allume la radio. Et c’est rafraichissant.

Discophage et habituée des salles parisiennes, Queen Mafalda donne son avis, surtout si on ne le lui demande pas.

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