Mensch
Le premier morceau donne le ton, dès le titre, Kraut Ever. Rythmique sèche et martelée, gimmicks de guitare qui ne sont pas sans rappeler certains morceaux de Joy Division… Mensch ne fait pas dans l’effet de surprise et poursuit le chemin entamé avec Dance & Die.
Il souffle sur l’album une tension toute en guitare, une mélancolie dans les mélodies et dans une voix pleine de souffle et d’une apparente fragilité. Entre le kraut et la New Wave, Mensch insuffle un supplément dansant. C’est probablement la faute des rythmiques binaires très appuyées qui soutiennent le pas de danse. Ça et l’énergie manifeste des morceaux, tout en guitares, synthés, basses et boite à rythme. Cocktail 80’s s’il en est.
Discographie
MenschSi aucun morceau ne se détache véritablement du lot, sauf peut être un Goliath organique, c’est que Mensch tient son esthétique tout au long de l’album. Et par un miracle d’inventivité, le groupe réussi à ne pas sombrer dans l’ennui d’une répétitivité sous inspirée. Mensch se clôt forcément par une douce ballade mélancolique, jolie fermeture d’un album à la nervosité délicate.
Mensch – Swim Swim
L’album flirt avec le Kraut rock et la New Wave, dans une mélancolie nerveuse, tendue. Le duo s’inscrit dans la trajectoire d’esthétiques développées par d’autre groupe comme feu The Organ, mais avec une flamboyance dansante. Cette année on trouvait cette même tendance sur l’EP de Pamela Hute. A croire que ce sont les femmes qui ressuscitent le mieux l’esprit des 80’s.
Fidèle à lui même,ce clip ne fait pas exception!