6:33 ACTE I : L’AFFICHAGE Intérieur nuit dans un appartement sur cour du 20ème arrondissement parisien. C’est Rorschach qui accueille, la dernière recrue du clan 6h33 et frontman d’ORHOA. Ce soir, le plan de bataille est simple : quadriller Paris d’affiches promotionnelles pour la sortie de leur EP Giggles, Garlands & Gallows. Le mot a été lancé il y a plusieurs semaines, ce soir on attend trois voitures, et six ou sept participants qui aideront Von Schtrudel, Rorschach et Niko dans leur mission. Évidemment, ça c’est dans l’idéal théorique des premiers instants. Parce qu’au moment de partir, la messe n’est pas la même. Il faudra s’entasser à 5 dans la seule voiture qui prendra Paris ce soir. Sur papier glacé, 6h33 envahit la ville... ACTE II : LA RELEASE PARTY Intérieur jour dans une maison de la banlieue parisienne. Ce soir, le groupe invite ses proches pour la release party de l’EP. En attendant l’arrivée des convives, les membres de 6:33 parlent chiffons. Ils se montrent leurs derniers masques, échangent des t-shirts... Tapis pliés pour éviter les taches, une nappe sur la table basse. Les musiciens de métal sont respectueux de leur intérieur. S.A.D. (bassiste), Rorschach (chanteur), Dietrisch Von Schtrudle (Keyboards) et Niko (guitare) prennent place sur le canapé pour répondre à mes questions. En fond sonore, Angel Dust de Faith No More. Il ne manque que Mister Z (Keyboards), surnommé Mister Zizi : « Je te sens fébrile de me demander pourquoi Mister Zizi, parce qu’au départ son masque c’était une espèce de gland géant. Une grosse tête de bite ».

6:33

C’est qui 6:33 ?

Niko : C’est cinq personnes qui font une espèce de métal un peu barré, un peu foufou.

Si vous vous présentiez, parce que vous avez des personnalités alternatives, des personnages, des genres de super héros ?

Niko : Ouais, de là à dire qu’on a des personnalités, je sais pas, mais en tout cas on se cache derrière des masques, histoire de se marrer, et surtout en concert de pouvoir se lâcher complètement. Et je te jure que tu te permets des trucs…

Donc les masques, c’est juste de la marrade ?

Niko : Exactement, on n’a pas piqué l’idée à Slipknot, on fait pas du catch non plus.

Von Schtrudle : En fait, on n’a pas vraiment de personnages, on peut se permettre de changer de masque quand on veut, c’est plus pour le délire un peu anonyme … C’est pas un trip super héros.

Il y a une imagerie très riche chez 6:33, où allez-vous puiser vos idées ?

S.A.D. : Euh… Hmmm… La question qui fait mal… Parce que, putain, on les choppe nulle part en fait. C’est dans nos têtes, c’est des délires à la con… Mais après est-ce qu’on va plagier quelqu’un, non.

Vous avez des références esthétiques ?

Enfoncés dans leur canapé, les membres de 6:33 pouffent collectivement.

Rorschach : Des trucs qui nous font marrer. C’est tout. Ça nous fait juste marrer de voir des catcheurs mexicains en costard.

Niko : Y’a un des claviers qui est déguisé en mouton géant de Wallace et Gromit. Plus ça nous fait marrer plus c’est teubé … C’est de la grosse blague quoi.

6:33
6:33 © Neijib Boubaker

Un nouveau chanteur, le nouvel album va-t-il dans une nouvelle direction ?

Niko : On fait un concept album donc on raconte une histoire. Alors les chansons ont un côté plus cinématographique, c’est le seul changement par rapport au premier album. Ça ressemble un peu à de la musique de film. Mais ça garde le coté foufou, délire, métal, funk et tout le tralalala.

Rorschach : Le genre va pas changer, c’est pour ça qu’on s’est trouvés, c’est parce que le genre était ce qu’il était. Donc j’espère bien que ça va pas changer avec la venue d’un nouveau chanteur.

Niko : On passait pas sur Skyrock avant, on passera pas aujourd’hui.

Vous venez de sortir Giggles, Garlands & Gallows en duo avec Arno Strobl de Carnival in Coal, comment avez-vous créé cet EP ?

Von Schtrudle : A l’époque à laquelle on a voulu faire l’EP, le groupe n’avait pas encore de nouveau chanteur. On avait pour projet de le faire avec Arno Strobl. Niko a composé la musique et on l’a arrangée ensemble. Arno a écrit tout le chant de son côté. On a tout mélangé au moment de l’enregistrement. On savait pas du tout ce qu’il allait faire même si on lui avait donné le concept. Histoire de faire quelque chose d’un tant soit peu cohérent.

Justement le concept ?

Von Schtrudle : Alors… En fait… Bon je vais te raconter l’histoire. C’est un clown qui travaille dans un cirque. Un soir en rentrant de son numéro il trouve un nain entre les cuisses de sa femme, une femme à barbe. Il pète un câble, se barre de son cirque et murit un énorme plan de vengeance. Comme il a la folie des grandeurs, il se lance dans la politique, et décide plus ou moins de tuer tous les nains qui existent sur cette planète. Il part dans un trip serial killer. Pour l’instant, ça ressemble à rien, mais après c’est de pire en pire. Ensuite les nains organisent une résistance pour la préservation de leur espèce. Ils cherchent à se venger. Mais on te dira pas comment ça fini.

Niko : C’est un peut un Star Wars version clowns et nains. Les nains sont la résistance.

Rorschach : Version freaks. Un Freaks Star Wars

Dans quel état d’esprit avez-vous enregistré cet E.P ?

Rorschach se tape le bras à la recherche d’une veine mûre…

Niko : Non, à l’enregistrement et à la composition non. Mais quand on a trouvé l’idée du clown et des nains, on était bien pichés, je vais pas te mentir. Pichés comme des rats morts. Dietrich il a peur des nains, j’ai peur des clowns, on a fait bleeeuuuuh (il fait le geste de mélanger en gigotant la tête et les mains de façon désordonnée) et voilà.

Vous écoutiez quoi pendant la réalisation de l’album ?

Von Schtrudle : J’écoutais Andrew W.K, parce que je suis un gros fan mais ça m’a pas du tout influencé. Il est passé en concert y’a pas longtemps et c’était vachement bien. J’écoutais que ça…

Niko : Devin Townsend et par contre ça s’entend dans la galette.

L’EP (que je prononce ipi, à l’américaine…) va donner lieu à un album à l’automne…

Niko : A chaque fois que tu dis EP j’imagine un Hippie, un mec barbu les cheveux sales qui se ballade…

Je vais dire Eupé alors, donc l’Eupé va donner lieu à un album à l’automne. Une seule année s’est déroulée entre le précédent album et celui-là, pour quoi être allé aussi vite et est-ce que vous considérez que c’est rapide ?

Niko : On voulait tourner la page vite, quand notre ancien chanteur est parti, on avait vraiment envie de repartir sur de bonnes bases. On était en contact avec Arno Strobl, qui est une référence pour nous. Alors en attendant de trouver un nouveau chanteur, on s’est dit qu’on allait faire un EP avec lui. Et les choses sont allées très vite, on a trouvé un chanteur plus rapidement que prévu. Rorschach est arrivé en pleine bataille, le pauvre je le plains, il est arrivé vraiment en pleine guerre. On avait fini de composer, on était en plein pendant l’enregistrement. Alors on s’est dit qu’on n’allait pas s’arrêter là dessus. L’EP sort gratuitement en mai et on va réenregistrer deux trois morceaux en plus. Avec Rorschach et Arno en duo. L’album sortira en septembre. Voilà, tout ça pour dire que si on a été aussi vite c’est qu’on voulait tourner la page après nous être séparés de notre chanteur.

Depuis le début de l’interview, Niko utilise le vrai nom de Rorschach, que j’ai remplacé par son alias à la retranscription de l’interview et que je tairai, par pur instinct de survie.

Rorschach : La prochaine fois que tu m’appelles par mon vrai prénom je serai obligé de te tuer physiquement … Rorschach enserre Niko de son bras, l’air menaçant sous son masque, Niko envoie un baiser à son chanteur. Moi aussi je t’aime. Je me suis greffé sur la fin du projet, j’ai pas participé à la conception, alors je voulais pas y prendre part plus que ça. Mais il y avait une fin de morceau qui n’était pas complètement terminée et Arno est venu vers moi. On a bossé un peu ensemble et on s’en bien très bien entendus, on s’est bien marrés. Alors on a eu envie de composer encore un autre morceau ensemble. C’est pour ça aussi qu’on va encore en pondre deux trois. Pour avoir quelque chose de cohérent et une réelle connivence dans la création des morceaux. Y’avait plus à sortir que seulement trois morceaux. Le concept s’est développé au fur et à mesure et l’envie est apparue de développer ça.

Von Schtrudle : Ça s’est fait par enthousiasme, par envie de poursuivre le délire avec le nouveau chanteur et aussi parce que l’expérience s’est très bien passée avec Arno. Alors on s’est dit que c’était con d’en rester là, qu’on pouvait en sortir plus.

Il y a ce fameux cap du second album, le premier album Orphan of Good Manners, a eu une bonne réception critique, vous avez une pression particulière pour le second ?

Niko : Non, détendu mais grave.

Von Schtrudle : Pourtant, on… Enfin, je suis un gros angoissé de la vie. Mais là je suis sûr de mon coup. Je pense qu’on a fait au mieux de ce qu’on pouvait faire. Et avoir Arno avec nous nous apporte un cachet en plus et une visibilité qui nous tirent vers le haut.

Niko : Et après, c’est pas pour chier dans la soupe ou cracher sur le boulot de notre ancien chanteur, c’est pas du tout ça, mais Arno a quand même une façon de composer… Il a de la bouteille, il a 40 balais… Enfin j’espère qu’il a 40 balais sinon je viens de l’insulter.

Von Schtrudle : Je crois qu’il a 40 ans… On est confiant, sauf si la musique est vraiment à chier par rapport au premier…

Niko : Non ça envoie le bouzin. On en reparlera pour le troisième par contre.

Rorschach : Moi j’ai déjà la pression

C’est un peu ton baptême du feu avec 6:33

Rorschach : Avant moi, il y avait un gros chanteur, là Arno Strobl est sur le coup, j’arrive comme un cheveu sur la soupe. Ils me mettent en confiance mais niveau travail, perso, ça met la pression. C’est bien, ceci dit, ça met la barre assez haut. C’est ce qu’il faut pour se sortir les doigts. Y’a une bonne dynamique, c’est ce qui nous plait. Et on s’amuse beaucoup à réécouter les morceaux, kiffer les parties… Non c’est une belle rencontre. On verra ce que ça va donner, mais ça promet…
Rorschach se penche vers Niko dans un geste chargé d’amour. On sent une tension sexuelle, homo-érotique depuis le début de l’interview…

Niko : Tu me touches pas…

Éclat de rire général

On pense forcément à Mike Patton en écoutant vos morceaux, c’est une influence pour vous ? En quoi ?

Sur le canapé, les 4 membres de 6:33 gloussent avidement. A en croire les mines derrière les masques, ils l’attendaient, cette question.

Van Schtrudle : Ah bon ? Michel Qui tu dis ?

Niko : Oui, c’est quand même une influence… Dès que tu fais du métal barré c’est : « Ah ! Patton ! Mister Bungle ! ». Avant on nous disait « Carnival In Coal ! » Bon là… ils vont pas nous louper … Mais ouais, on est des gros fans de Mister Bungle et Faith No More. Moi en tout cas, Rorschach, je te raconte même pas. Ceci dit je trouve qu’on a un côté un poil plus métal tradi que Mister Bungle et Patton.

Rorschach : Ca ressemble pas à ce qu’a pu faire Patton. Simplement, c’est une des multiples influences du groupe. On a tous des influences perso, on vient pas tous du même milieu, je pense que c’est ça aussi.

Vous venez de quel milieu ?

Niko : Je suis plutôt à gauche…

Blanc général et consterné, suivi d’une huée collective largement moqueuse.

Rorschach : Moi je viens de la fusion, j’suis un peu plus gentillet que certains autres membres du groupe au niveau du gros son. Bien sûr très fan de Patton, mais très fan d’Incubus, Hed PE. Plein de choses différentes me plaisent. Stevie Wonder aussi quelque part. Après te dire ce que tu trouves de tout ça… Stevie Wonder tu le retrouveras peut être moins… Mais forcément dans un style de musique comme ça t’es obligé d’avoir écouté et aimé Mister Bungle, Devin Townsend, Fantomas… Tu vois, on parle de Patton parce que forcément il a que des projets qui sont dans cette veine-là, mais il est pas tout seul, y’a SNOT, plusieurs autres qui ont eu une influence dans cette façon de travailler… Maintenant c’est vrai que c’est des groupes qu’on ressent moins dans la musique.

S.A.D. : En ce moment j’écoute plutôt de l’électro ou du rap et ça s’entend pas, on a tous des gouts différents mais comme disait Rorschach, c’est du 6:33 tout simplement.

Niko : On n’a pas les mêmes influences dans la composition, je pense que le mélange est très différent de ce qu’on peut trouver chez Patton ou Townsend. C’est du 6:33, avec les influences de chacun qu’on a digérées, qu’on a ressorties.

6:33 c’est un genre d’ovni dans la production musicale française, ça engendre des difficultés ou c’est un atout ?

Niko : Les deux. C’est un atout parce qu’on te voit un peu plus, c’est un défaut parce qu’au bout d’un moment faut te mettre sur une affiche, sur un plateau. Les programmateurs se disent « merde mais on va les mettre où ». C’est trop barré, trop décalé, pour des concerts de black métal, trop vénère pour jouer avec Lorrie… C’est pas évident pour trouver des dates.

Von Schtrudle : C’est vrai que comme c’est une toute petite scène, on a l’impression de pouvoir passer partout et nulle part à la fois … se tournant vers Niko Non j’ai pas fait mieux que toi !

Niko : J’ai aimé la tienne aussi. J’adore ton style.

Von Schtrudle : J’adore ta technique.

Rorscharch lors de son premier live avec 6:33
Rorscharch lors de son premier live avec 6:33

Rorschach, tu arrives dans un groupe qui a déjà une petite notoriété, tu n’as pas participé à l’enregistrement, comment as-tu réussi à faire ta place ?

Rorschach : Je me suis intégré parce que j’ai montré mon cul assez vite. Je me suis intégré… Je m’intègre au fur et à mesure, c’est un travail qui prend un peu de temps et surtout c’est encore très frais. Je suis arrivé il y a quelques mois. Mais humainement je crois que ça se passe très bien. C’est un truc pour moi qui est assez important.

Niko : C’est très très important

Rorschach : Qu’on soit dans le même délire humainement, c’est ce qui fait qu’on sera dans le même délire quand on compose. C’est vrai que, pour l’instant, je suis agréablement surpris de l’homogénéité dans notre façon de voir les choses. Quand j’arrive avec une idée j’ai peur que ce ne soit pas bon. Je me pose toujours mille et une questions, je tergiverse, fais mille modifications. J’en reviens à ma première idée et finalement ils aiment.

Niko : Après je dois dire que c’est très facile de travailler avec toi…. Non mais c’est vrai, c’est pas pour lui lécher le trou de balle, mais euh, voilà. On peut parler sincèrement, se dire les choses, tu te vexes pas. Il prend pas la mouche, il a des bonnes idées. Parce que y’a des chanteurs parfois…

Rorschach : On est plus des mômes non plus, on a tous bossé aussi, on a tous pris des claques… Mais en tout cas voilà. Tu me parles d’intégration, il me fait des compliments sans même que j’ai rien demandé. On est tous content de s’être trouvés. Cette collaboration avec Arno se passe très bien aussi… Plein de bonnes rencontres autant musicales qu’humaines.

Avec un nouveau frontman, est ce qu’il y aura des différences majeures au niveau du live ?

Niko : On a déjà fait un live avec lui, ça s’est super bien passé : il est jeune, dynamique, il est beau, en plus il a plein de tatouages. Du coup au niveau des 6/12 ans on cartonne. On n’a jamais autant baisé après les concerts que depuis que Rorschach est là. Non, non, enfin… Il est super présentable, il a un bon accent, il est pro. Il a pas vomi ni rien…

S.A.D. : On voit son coté fusion parce qu’il bouge.

Von Schtrudle : Il va à la rencontre du public, on sent qu’il tient sa scène et c’est aussi une nouveauté pour nous et ça fait bien plaisir.

Un dernier message à faire passer ?

Grognements gutturaux et généralisés.
Niko : Téléchargez notre EP (ndlr: disponible gratuitement sur le site du groupe jusqu’à la fin du mois), achetez l’album, venez nous voir en concert. C’est vraiment là qu’on s’amuse bien… « Qu’on s’amuse bien », j’ai l’impression d’être Ultra Vomit… C’est en concert que vraiment ça se passe, y’a de l’ambiance, des femmes nues, des hommes nus…

Von Schtrudle : C’est vrai que quelqu’un est venu en slip sur scène

Niko : Oui… Les gens montent souvent en slip sur scène, c’est une putain d’ambiance…

Rorschach : C’est fun, c’est moins vénère que ce qu’on pourrait penser, y’a plein de gens qui ont peur parce qu’ils écoutent Berretta sur le premier album. Les gens ont une fausse image du groupe, ils pensent qu’on n’est pas second degré, mais on est même 3ème, 4ème, 5ème degré et c’est ça qui donne tout l’intérêt du groupe. 6:33 peut correspondre à beaucoup plus de monde, qui ne s’attend pas à ce genre de musique.

Niko : Voilà ça a un côté décalé sans être Ultra vomit … On pète pas dans des trompettes non plus… C’est quand même des trucs un peu plus…

Von Schtrudle: Avec tout le respect qu’on a pour Ultra Vomit !

Niko : Oui c’est vrai ça fait deux fois ! Non, non j’adore Ultra Vomit. Mais voilà, c’est pas tirelipinpon sur le chihuahua. Y’a un petit décalage, mais on n’est pas dans le potache pur et dur. Écoutez l’EP regardez le trailer, si vous aimez venez au concert et si vous aimez pas, c’est Rorschach qu’il faut aller voir.

Discophage et habituée des salles parisiennes, Queen Mafalda donne son avis, surtout si on ne le lui demande pas.

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