The Tallest Man on Earth
The Tallest Man on Earth en a assez qu’on lui reproche son approche très dylanienne de la musique. Ou qu’on l’en félicite. Ou qu’on lui fasse remarquer.
Les choses étaient pourtant réglées : une guitare, une pince à linge sur le nez et l’affaire était classée. De plus, le type ne se cassait pas trop les os du nez au niveau des chansons. Une production un peu sèche, un zeste de deux accords et voilà. Étant le seul à occuper le créneau, The Tallest Man on Earth avait ses fans, sa cour et tout le monde était content. C’est dire que l’arrivée de troisième album se faisait attendre par quelques dingues du Frisé et deux ou trois Suédois perdus en Laponie.
There’s No Leaving Now est un sacré disque. Les défauts des deux premiers albums sont effacés. Quelle mouche a piqué ce Scandinave ? Sa petite amie l’a quitté ? Le surströmming commandé pour les sessions studio était périmé ? Personne ne le sait. Mais tout le monde risque d’avoir une crise de nostalgie dès l’entrée en matière. To Just Go Away et sa production élégante impressionnent.
The Tallest Man on Earth largue les amarres au niveau de son studio. Si on se surprend à écouter The Wild Hunt quelques heures avant ce disque, on jurerait que There’s No Leaving Now est produit par Moby. Quelques touches de reverb, un clavier… Quelle abondance ! Abondance rare et clairsemée qui change le statut de ce Suédois.
Discographie
The Tallest Man on Earth1904 et ses paroles qui laissent dubitatif tout cartésien qui se respecte séduit quand Criminals achève.
Une histoire de cheveux ce disque. Adieu les frisettes et bonjour la chevelure soyeuse de Nico. There’s No Leaving Now ? Pas si sûr…
The Tallest Man On Earth – 1904
Soul Kitchen.. Ou comment passer à côté de l’essentiel, comment comprendre sans savoir..
Was passiert?
Je me suis marrée.