Dan Deacon : America

On aurait pu penser qu'en bon geek alternatif Dan Deacon n'écrirait pas le nom de sa patrie correctement mais qu'il adopterait une orthographe proche de celle utilisée par l'ex-yippie, futur yuppie et maintenant mort Jerry Rubin, Amerika ou celle plus en vogue actuellement Amerikkka.

Dan Deacon

Finalement il avoue se sentir profondément américain. En revanche il se sent plus proche de la culture DIY, de la nature que des méga entreprises, de la bigoterie et de la culture consumériste qui sont quoi qu’on en pense la marque de fabrique de son pays. Comme rien n’est jamais tout noir ou tout blanc il a décidé de rendre un hommage à son pays et y réussit d’une bien belle façon. Il continue d’explorer des territoires déjà défrichés dans ses précédents opus, « Spiderman of the rings » et « Bromst ». Dan Deacon bénéficie maintenant d’une certaine notoriété, ok ce n’est pas demain qu’il sera à l’affiche du Madison Square Garden, mais sa musique est immédiatement reconnaissable et identifiable dès les premières notes. Avec « America » on retrouve donc le côté foutraque qui fait le bonheur du public des concerts de Dan Deacon et ses happenings participatifs. Il nous offre en plus un mini-concerto (pour détraqués forcément) en quatre parties à écouter à un volume sonore amplifié la prochaine fois que vous marcherez dans les rues de Baltimore, par exemple.

Dan Deacon – True Thrush