Mondrian n’y va pas par quatre chemins et claque d’emblée 14 morceaux pour son premier album. Tant qu’on y est..
On a donc le temps de décortiquer ce groupe qui se situe à la confluence de Sufjan Stevens et de ce folk américain tant chéri par Pitchfork.
Débutant par le très classieux Paris (logique) qui n’a rien à envier aux maitres précédemment cités, les Mondrian envoient quelques titres qui servent d’apéritif aux deux ou trois pièces maîtresses du disque. Voire plus. Tout dépend de votre degré de raffinement. Les fans de M. Ward seront au nirvana, les fans d’Oasis perdus. Mais pourront l’atteindre sans attendre. Le nirvana. Suivez un peu.
Des types qui écrivent They don’t dance much in Idaho et A kiss a day ne peuvent être foncièrement mauvais. Ces deux morceaux envoient le groupe dans une autre stratosphère. Fini les élèves disciplinés de Best Kept Secret ou l’académisme de Bolt from the blue. Grandes chansons, grand groupe.Or Unicorn vous propulse dans les pâturages du Wyoming ou les trottoirs de Baltimore.
Les types ont dans les tuyaux des morceaux qui ne feraient pas rougir Grant Lee Buffalo. Retour aux 90’s.
Without My Hat Records chasse sur les terres des seigneuries pop parisiennes mais vient de frapper un grand coup en faisant le boulot d’un label anglo-saxon.
La suite. Et vite.
Mondrian - Isn’t it fun