Papier Tigre
La salle est clairsemée pour l’arrivée de Papier Tigre, tout le monde est installé sur les gradins et l’accueil tranche avec l’énergie que les français déploient avec leur batteur absolument hypnotique à regarder et écouter. Des morceaux courts et brutaux comme des upercuts qui mettent KO. Dommage qu’ils commencent leur set si tôt et nous prennent à froid.
Phosphorescent
Le public arrive pour Phosphorescent. On change complètement de registre et on se demande quelle est la logique de la programmation qui fait le grand écart. Entre une lampée de whisky et une gorgée de bière, les cinq New Yorkais menés par Matthew Houck distillent un son entre gospel et country du meilleur cru qui ne dépareillerai pas avec les artistes de l’excellent label français Fargo.
Matthew Houck passe son temps entre la scène et la salle, demande de baisser les lumières, qui étaient déjà bien faibles, discute avec le public entre les morceaux, de quoi créer une ambiance d’un vieux bar de Brooklyn. Voici un excellent set qui nous a transporté le temps de quelques minutes de l’autre côté de l’atlantique.
Clinic
On change encore de registre pour retrouver les anglais de Clinic, habillés en blouse de médecins, un masque chirurgical sur le visage. Une partie du public quitte la salle et on comprend que ces derniers ne sont venus que pour Phosphorescent tant l’univers de Clinic est à l’opposé de l’ambiance chaude et cool précédente.
Les premières minutes sont difficiles d’accès, le temps de se faire à leur costume et l’impossibilité de mettre un visage sur ces anglais qui se la jouent à la Daft Punk. Electrique et froide, la musique des Liverpuldiens me laisse froid, l’ambiance et la programmation n’ont pas aidé…
Un aperçu de Papier Tigre en concert :
Papier Tigre – Live @ Café de la Danse, 25-05-2009