Embarquez à bord de la capsule temporelle de Shitmat direction le début des années 90. A cette époque la subdivision des catégories musicales en de multiples sous-genres (la jungle, le drum’n’bass, la techno, le hardcore et le happy hardcore) n’existait pas encore. On employait donc le terme de breakbeat pour regrouper des groupes aussi hétéroclites et aux influences diversifiées que Sonz Of A Loop Da Loop
Era, SL2, Prodigy (hé ouais…), Fierce Ruling Diva, Channel X, Altern 8 et plein d’autres…
Shitmat – Nasty Rabbits
Ce nouvel opus de Shitmat est rempli jusqu’à la gueule de rythmiques drum’n’bass & jungle, de pianos house boostés à 180 bpm, de refrains surannés un peu débiles, de vocaux de lads survitaminés (en pleine montée d’X sûrement…), de sirènes hurlantes, de breaks raggas. Ce genre de musique vous colle la pêche et le sourire pour la journée à condition de l’écouter très fort au risque de se faire haïr par vos vieux voisins et de passer pour un vieux rétrograde aux yeux des plus jeunes n’ayant pas connu cette période. Tout dans ce disque évoque bien un âge d’or aujourd’hui révolu, il n’y a qu’à jeter un œil aux titres : « The golden age of British dance », « Best before 10-11-1992 », « Archeology ».
Ce disque est sorti sur Planet µ, hébergeur entre autres des frappadingues tels que Venetian Snares, Ceephax, Jake Slazenger, Luke Vibert, Julian Fane, Tusken Raiders.
Alors, Shitmat un pied dans la rave et l’autre dans la tombe ?