Goblin
Goblin c’est vraiment pas ma tasse de thé, on a dans le meilleur des cas l’impression d’entendre du sous Pink Floyd mâtinée de Yes, dans le pire des cas en fermant les yeux on pourrait presque penser que c’est Van Halen en train de jouer, eux en tout cas avaient l’air heureux d’être là et c’est ça qui compte après tout.
Nisennenmondai
Nisennenmondai, c’est qui ces filles ???? En les voyant arriver sur la scène de La Villette, bien propres sur elles dans leurs beaux habits, on est loin de s’imaginer le déferlement sonique qui va suivre. Ca commence comme du drone pendant une dizaine de minutes et là la batteuse se jette littéralement sur ses instruments et ça ne s’arrête pas pendant pas loin de 30 minutes. La musique s’enroule sur elle-même, se transforme, repart, c’est un tunnel hypnotique et lancinant, une transe roborative et presque joyeuse… Ce qu’il y a de bien avec les groupes de filles c’est qu’elles sont un beau pied de nez à toute cette culture rock machiste et ces filles là croyez moi elles assurent. C’est pour moi sans doute la meilleure découverte de ces dernières années et si vous les avez ratées vous pouvez toujours vous rattraper en allant ce soir à Beauvais au Mix Up Festival ou demain au Art Rock Festival à Saint Brieuc. Au fait Nisennenmondai siginifie le bug de l’an 2000…
Liquid Liquid
Liquid Liquid a fait ce qu’ils savent le mieux faire soit du punk funk groovy mais après le choc Nisennenmondai, leur prestation a paru un peu pâlotte et c’est dommage car ces vieux briscards de la no wave méritaient mieux qu’un passage tardif. Ils ont malgré tout assuré en offrant un set tout en basses, batteries, marimbas et autres instruments plus ou moins exotiques.
Grosse erreur de line-up à mon avis pour ce concert, la programmation idéale aurait été Liquid Liquid, Nisennenmondai et Goblin à qui l’heure tardive aurait été profitable.
Lieu : Grande Halle de la Villette, Paris