Alex Beaupain
Les choses commencent mal. Je peux aimer pour deux filerait le bourdon à un régiment de légionnaires. Heureusement que la découverte d’Alex Beaupain ne commence pas lors d’un samedi soir pluvieux de décembre…
Après moi le déluge change de suite la donne. Les notes frivoles de piano et la mélodie subtile donnent une certaine amplitude au prêtre de la rupture et des pleurs.
Efficace dans les mélodies (Pacotille, Profondément superficiel), Alex Beaupain l’est aussi dans les textes. Ça m’amuse plus ne nous amuse pas très longtemps. La sempiternelle répétition de ces quelques mots déclenche une houle mélancolique chez l’auditeur.
Co-réalisé avec Nicolas Fizman et mixé par Erwin Autrique (deux membres de la garde rapprochée du pygmalion Biolay), Après moi le déluge renferme une formidable faille spatio-temporelle (Coule, écrite par Julien Clerc et chantée par un Beaupain sous perfusion Clercienne) et quelques moments de bravoure épique (Grands Soirs, co-écrit avec Nicolas Subréchicot).
Discographie
Alex BeaupainAlex Beaupain – Après moi le déluge
« Tu ne connais pas Alex Beaupain ? »
« Si si… »
Je pourrais même le détester. Mais c’est tout le contraire.
Beaupain pioche des choses fort peu recommandables dans la discographie de nos parents. Mais le talent aidant, Alex Beaupain rend addictif et tout simplement beau cette singulière mélancolie. Et on oublie les quelques défauts du disque.
« Quoi?! Tu ne connais pas Alex Beaupain?? »
Il faut absolument que tu voies Les Chansons d’amour.
L’album est en écoute ici : http://www.telerama.fr/musique/alex-beaupain-invit-sp-cial-de-t-l-rama-fr,95119.php