Alba Lua
Alors que les Inrocks faisaient leur une sur le génie présumé (ou coupable) de Woodkid en mars dernier, les Alba Lua étaient casés comme coup de cœur. C’est l’inverse qui risque de se produire dans les mois qui arrivent…
Sous perfusion de Morricone 700 mg, les Bordelais vivent leur rêve américain. La constance des morceaux du disque et l’exercice de style étant exécuté à merveille, on ne peut espérer qu’une chose les concernant : avoir un peu plus de succès que les Thrills. Nobody’s Child et Barbarism sont les cousines françaises des chansons du premier album des Thrills. Ces derniers ont aussi vécu leur rêve américain. Et ont mangé la poussière après quelques singles et se sont retrouvés à vendre leur musique à Cetelem ou à un autre organisme de charité payante. La conquête de l’Eldorado a toujours un prix.
Alba Lua est sans aucun doute plus tactique en se plaçant sous le patronage de Saint Ennio. Ils ont les coudées franches et peuvent se permettre quelques escapades bienvenues (Alegria).
Et puis When I’m Roaming Free transforme les Landes en Sunset Boulevard. Well done.