Pendant que toute la presse européenne s’extasie sur le dernier disque de Miles Kane, James Skelly (le cousin du premier) sort un disque dans un quasi anonymat pénible. Le type n’a jamais été à l’aise devant les caméras et n’est pas très bavard. Il n’est donc pas bien placé dans les rubriques des différents journaux. Logique. Et pourtant…
Et quand la presse consent à en parler, c’est pour mieux lui tomber dessus. Love Undercover ne plaît pas. Il vient de manger un 6/10 par le N.M.E. et devrait se faire tirer les oreilles par la presse francophone.
Que les gens sont difficiles ou de mauvaise foi.
Pourtant ce disque est bon. James Skelly navigue tout le long de ce disque entre les deux rives que sont Bruce Springsteen et Tom Petty. Il prend de temps en temps la poudre d’escampette pour s’acoquiner avec Paul Weller (You’Got It All) ou Ennio Morricone (I’m A Man). Mais en règle générale, le type reste droit dans ses bottes. Il n’a jamais quitté son idéal seventies durant les six disques des Coral, ce n’est pas pour changer en 2013…
On peut sans doute regretter quelques compositions plus ou moins convenues (Searching For The Sun par exemple) mais en aucun cas lui faire des reproches malvenus. La voix de Skelly atteint des niveaux sensationnels sur What a day et dans un monde parfait Do It Again ferait la nique au prochain Arctic Monkeys dans les pubs anglais.
Et comme nous sommes les seuls à avoir raison, nous lui mettrons 4/5. Toc.
Discographie
James Skelly & The IntendersEn cadeau, une face B réussie :
James Skelly & The Intenders – Love Will Find You