Comme les Undertones et les Talking Heads.
Surfer Blood a été cherché Gil Norton pour produire son disque.
Comme les Pixies et les Pale Saints.
Et surtout Surfer Blood a écrit une blinde de chansons.
Comme personne.
Comme si le vingt-et-unième siècle n’existait pas.
Surfer Blood
Pythons est court (à peine 35 minutes) et occupe le même créneau que son prédécesseur. Nous allons donc faire une chronique courte et occupant le même créneau. Et toc.
Pur produit américain, évoluant sous la même latitude que le modèle Weezer, Surfer Blood vient de donner une suite élégante à Astro Coats.
La chose n’était pas aisée. Comment renouveler une formule qui pourrait vite être éculée ? Avec des chansons pardi. Le tout en se rapprochant des terres de Rivers Cuomo. Adieu Palm Beach, bonjour Hollywood et ses studios. Le résultat est brillant.
Une équipe de luxe (Gil Norton et Rob Schnapf) a donc accompagné cette fontaine de jouvence qu’est John Paul Pitts. Dix chansons et pas un seul temps mort, pas un seul déchet. Rien à redire. Ce type est un petit génie.
Pythons commence sous les meilleurs auspices avec l’abrasive Demon Dance et se clôt avec l’ingénieuse Prom Song.
Entre les deux, on retrouve huit chansons qui donnent une leçon à tous les occupants du Billboard 200. Chaque chanson contient sa petite trouvaille, son riff gouailleur et sa mélodie parfaite. C’est d’un pénible les groupes doués. Say Yes To Me redonnerait le goût de la vie à n’importe quel dépressif et I Was Wrong fait les poches de Stephen Malkmus tout en bousculant James Mercer.
Surtout que ces gens de qualité se retrouvent à tourner avec ces tâcherons de Foals et constatent avec effroi que Pythons n’est pas distribué en France… La vie est mal fichue parfois.
Surfer Blood – Demon Dance
Surfer Blood – Slow Six
Sortie : 11/06/2013