The Dandy Warhols
Courtney Taylor-Taylor avait fait chauffer le moteur avec …The Dandy Warhols Come Down. Même les mormons protestants asexués de Pitchfork se sentent obligés de chroniquer ce disque (ce ne sera pas le cas pour les 13 contes). Et lui mettent une « bonne note »: 6,5/10 !
Pensez donc, cela n’arrivera plus jamais. C’est fête à Portland.
Et Taylor-Taylor a décidé de faire bombance. Thirteen Tales From Urban Bohemia et son départ en douceur va affoler les compteurs. Si toute la presse n’y trouve pas son compte, les trouvailles stoniennes et les bouilles crâneuses des Dandys font des ravages dans toutes les soirées de bon goût. Porté par des singles affolants (Get Off, Bohemian Like You), ce disque se vendra comme des petits pains. Et deviendra le disque indépassable qui plombe les The Dandy Warhols depuis ces années. Portland court toujours après son successeur.
The Dandy Wharhols – Get Off
Discographie
The Dandy WarholsEt voilà qu’une édition « deluxe » pointe le bout de son nez. Les chansons ont été remastérisées (chouette) et 13 inédits nous sont gentiment offerts (moins chouette). Treize, le nombre béni et maudit à la fois.
Car ces titres ont un intérêt très limité. Later the show (a.k.a Kinky) et sa petite sœur Ras Tafar and I (a.k.a. Dub Song) ennuient au possible. Comment un groupe capable de sortir un titre du calibre de Shakin’ peut-il pondre un tel morceau ?
Quant aux différents mix des chansons déjà proposées par le groupe sur Thirteen Tales From Urban Bohemia, quelle purge. Cool Scene perd tout son charme et seule la version de Godless sauve ce second disque du naufrage.
A acheter ? Les fétichistes de tout poil vont se précipiter sur ce disque. Les pages du livret de la première édition sont usées à cause des photographies de Zia. Peut être que le groupe a offert de nouveaux clichés…
Pour les autres ? Aussi. C’est le sommet de la coolitude. Avec le premier Strokes…