Editors
Évidemment, quand on sort des singles du calibre de Bones ou de Munich et que l’on se retrouve sans guitariste… Les choses se compliquent. On recrute des pigistes et on se retrouve à jouer le rôle de Chamberlain à Munich. On tente de sauver le navire. C’est peu ou prou le rôle des deux premiers morceaux. The Weight ouvre l’album de manière correcte et Sugar brûle de la plus belle des manières avec ses lames de rasoir en guise de riffs. On se dit que le départ d’Urbanowicz n’est pas si grave. Que nenni…
Editors – A Ton Of Love
Discographie
EditorsC’est après que les choses se compliquent. Le premier single, A Ton Of Love est un pastiche d’Echo and the Bunnymen. Il y a quelques années, les Editors biberonnaient aux disques des Chameleons et de Joy Division. Mais le tout était fait de manière intelligente. Là, on croit entendre un groupe jouant ses compositions dans un bar miteux de Plymouth. Et nous n’avons rien contre Plymouth. C’est pour dire. Les Editors tombent dans le grossier et le vulgaire.
Le reste ? On alterne entre soupe et plat indigeste. Les Editors ont troqué les costumes étriqués des premiers disques pour des habits peu adaptés à leur fine silhouette.
Formaldehyde et tout le reste (ne nous gênons pas) alternent entre mauvais goût et rock F.M. douteux. The Phone Book ? Où est la chanson ?
What Is This Thing Called Love (quel titre) fait rire avec ses accents hystériques.
Bref, n’en jetez plus. Arrêtons le massacre.
autant,j’ai adore les 2 premiers albums,ce 4 opus est une veritable bouse