Floorplan
L’ancien Ministre de l’Information d’Underground Resistance se montre sous son jour le plus groovy et dansant avec Floorplan. « Paradise » comme s’il était en paix avec lui-même et sa ville qui ne cesse de se désespérer. Ce disque est gorgé de funk, de soul, de gospel, de deep-house sombre comme un jour d’orage sur le lac Saint Clair. C’est là tout le talent de Robert Hood, faire une musique taillée pour les dancefloor les plus exigeants qui reste d’une insondable tristesse sans totalement plomber l’ambiance. Les musiciens de Detroit sont, à mon humble avis de fan total, les plus doués pour réaliser cette alchimie entre la techno la plus dark et la house la plus joyeuse.
« Paradise » est un sérieux prétendant au titre d’album de l’année dans la catégorie melancholic house qui reste encore à créer même s’il recèle de belles échappées techno hypnotisantes à souhait, « Change, « Eclipse » et « Higher ». La conclusion du disque est pour le moins surprenante, en s’aventurant du côté du reggae-dub, Robert Hood prouve une fois de plus au monde qu’il n’est pas que le pape de la minimale roborative qu’on peut être tenté de voir en lui.
EPM Podcast #6 – Robert Hood | M-Plant Mix
Discographie
Robert HoodFloorplan – Let’s Ride
Floorplan – Never Grow Old
Floorplan – Eclipse
Floorplan – Confess
Je ne connaissais pas, une belle découverte, merci !