The Duckworth Lewis Method
Qu’est ce que c’est que cet O.V.N.I ? Qu’est ce que c’est que ce truc ?
Un disque qui mélange les chevaliers des Monty Python, Tommy des Who et Jeff Lynne des Electric Light Orchestra. On avait déjà entendu beaucoup de choses. Des laides, des atroces et des fantastiques. Mais alors là.
Les The Duckworth Lewis Method viennent de décrocher le gros lot. Sticky Wets est l’album foutraque de cet été et on risque de ne pas y comprendre grand chose. Comme les règles du cricket: il y a de la logique dans l’illogique ma bonne dame.
L’album commence très fort avec Sticky Wickets et Boom Boom Afridi. Déjà rien que le nom des titres fait peur. Derrière la sacro-sainte thématique de ce beau sport qu’est le cricket, voilà que les deux zigottos déroulent en puissance le panthéon du rock britannique. Des accents de Who par ici, des accents d’E.L.O par là…
Il faut attendre quelques minutes pour découvrir des petits chefs-d’oeuvre à la Hannon avec The Umpire. Caché dans le vestiaire, ce morceau nous rappelle le sort injuste de ce type. Lourdé par sa maison de disques, il évolue désormais en deuxième division et produit lui même ses disques pour éviter de rester trop longtemps sur le banc. Quand on entend ce morceau, on peut se demander si ces anciens patrons ont été éclairés. Après cette petite pause, Sticky Wets repart dans ses effluves de folie.
Quand la fête retombe de nouveau, nous tombons nez à nez avec des chansons de grande qualité (Out in the middle). Et puis les types arrivent à vous emporter dans leur farandole d’après match et vous voilà embarqué dans le train du Mystery Man sans le savoir.
Voici le clip. Non, vous n’avez pas bu.
The Duckworth Lewis Method – It’s Just Not Cricket