Fuck Buttons
Que dire de plus qui n’a pas déjà été écrit sur Fuck Buttons ? Que l’improbable croisement entre les sonorités vrillées de My Bloody Valentine, les errements électro de Richard D. James et les abstractions d’Autechre fonctionne toujours bien malgré ce qu’en diront les nombreux grincheux. Ou juste se dire que cette musique reste l’une des plus excitantes du moment avec ses ambiance qui passent du film d’horreur le plus angoissant au monde de « Sentients » au hip-hop electro-trash déstructuré à l’extrême de « The Red Wings ». Ou encore mieux se dire le truc le plus simple au monde, qu’on aime cette musique, qu’on a envie qu’elle nous accompagne dans notre vie de tous les jours, qu’on a envie de se lover en son coeur pour en ressentir les pulsations les plus intimes, qu’on s’en fout et contrefout de ce que pourront écrire Pitchfork, Resident Advisor et les autres. Qu’on a juste envie d’être ébloui parce qu’on a quinze, seize ou quarante ans et que jamais la musique ne nous abandonnera quelque soit la direction qu’elle prenne et qu’il y en aura toujours une pour nous subjuger. Je dirai juste de plus que « Stalker » m’a procuré à peu près la même sensation que le meilleur des titre de deep-house au monde, je me suis surpris à danser béatement, langoureusement et heureux. C’est tout.
Sortie : 22/07/2013
Discographie
Fuck Buttons