Dusty Kid
Oui, trois fois oui, semble proclamer Paolo Alberto Lodde alias Dusty Kid et son album, le justement nommé « A Raver’s Diary », sorti chez Boxer. Riche d’une carrière musicale déjà bien remplie à 27 ans, à 10 ans il gradua en 1 an l’équivalent de 6 ans de leçons de piano et de violon, son intérêt pour la musique électronique germe très jeune pour lui puisque il sort son premier maxi à 19 ans. Le transalpin fonde ensuite avec son compatriote Andrea Ferlin le groupe Duoteque (une référence lointaine au titre de Radiohead « Idioteque » peut-être ?) mais son avatar Dusty Kid existe déjà et il s’échappe parfois du carcan du duo pour composer en solo.
Vous souvenez vous de la première fois où vous vous êtes rendus dans une rave dans quelque entrepôt au fin fond de la banlieue par une nuit de brouillard ? Vous souvenez vous des basses que vous pouviez
entendre bien avant d’être sur place ? Dusty Kid lui s’en souvient bien et nous offre un album tout entier dédié à cette culture. « A Raver’s Diary » brasse 30 ans de musique électronique, de Kraftwerk à Jeff Mills, de Robert Hood à Aphex Twin, de UR à Hardfloor, et le plus étonnant c’est que loin de ressembler à un grand mix sans réel cohésion, les tracks s’enchaînent de la façon la plus fluide qui soit pour se terminer par une belle ballade « Nemur (Wall Of Guitars) ».
Dusty Kid a sorti la bande son idéale de ce début de millénaire, ne reste plus qu’à espérer qu’il continue sur sa lancée et nous enchante à nouveau. Et une nouvelle belle sortie pour Boxer Recordings, déjà responsable de l’excellent album du français Matzak « Life Beginnings ».
En prime le teaser de son album :
Dusty Kid – A Raver’s Diary preview
- Here comes the techno
- The underground persistence
- Lynchesque
- Klin
- Cowboys
- Moto perputuo
- The fugue
- Pluk
- America
- Agaphes
- Nemur