The Warlocks
A quoi peut bien ressembler un disque des Warlocks en 2013 ? A un disque des Warlocks.
Skull Workship est marqué au fer rouge de l’empreinte du fan plénipotentiaire du VelVet Underground qu’est Bobby Hecksher.
Dès le départ, avec les chansons Dead Generation et Chameleon, nous retrouvons les effets de manche qui nous ont toujours séduit chez ce groupe de Los Angeles. La voix plaintive et lancinante de l’ami Hecksher, les riffs tordus et gorgés de mélancolie… Tout est là. Sans être là.
En effet Skull Workship est un mélange entre les complaintes dépressives des deux derniers albums et les tentatives pop de l’abum Surgery. Ne cherchez pas de Shake the Dope Out, vous n’en trouverez pas. Passez votre chemin pour un nouveau Standing Between The Lovers Of Hell. Skull Workship est un album d’entre deux eaux sombres qui pourrait noyer l’auditeur. Camarade, choisis ton camp comme Bobby ne l’a pas fait pour toi.
Discographie
The WarlocksSi Eyes Jam ne tient pas la comparaison d’un Jam of the Zombies, on peut se féliciter des moments de douceur que sont You’ve changed et Silver & Plastic.
Mais comme à son habitude, un disque des Warlocks est une grenade qui explose dès le début. Et c’est évidemment les deux premiers morceaux qui donnent de l’épaisseur à ce disque court (40 minutes pour 8 morceaux).
The Warlocks – Dead Generation