Louis 08 Mar 2014
"Qui est Dorian Pimpernel ?" se posait comme question le très sérieux site de La Blogothèque. En 2005. Une plombe. Du temps de Myspace, ce groupe d'esthètes en diable avait sorti un mini EP. Du temps d'un autre siècle en somme. L'annonce de la sortie du premier disque de ces parisiens fait donc l'effet d'un petit choc dans les milieux autorisés et de bon goût. Mais un petit choc esthétique. Après le 30 mars 2014 et la sortie d'Allombon, tout est possible. Jacques Toubon peut revenir en politique, Lee Mavers peut ressortir un disque...
Dorian Pimpernel
Attention pop de luxe !
Bienvenue à l’hôtel psychiatrique Lewis Carroll.
Les Dorian Pimpernel distillent tranquillement leur ambroisie psychédélique depuis des années et vont la distribuer à la fin du mois.
Serviteurs de la “moonshine pop » (l’inverse de la « sunshine pop »), les cinq membres du groupe proposent un premier disque impeccable. Un travail d’horloger de la pop qui a prit son temps pour satisfaire son meilleur client.
Avec la sortie d’Allombon, les livraisons des autres groupes occupant le même créneau prennent un coup dans le nez. Jacco Gardner peut aller pleurer tout seul dans la cour des petits.
Dorian Pimpernel – OVLAR E
Tracklist : Dorian Pimpernel - Allombon
- Paralipomenon
- Ovlar E
- Existential Suit
- Coodooce Melopoia
- The Mechanical Eardrum
- Alfalfa
- October Lane
- Alephant
- Teorema
- A Drowsy Waltz