The Wolfhounds
Les Wolfhounds n’ont vraiment pas eu de chance… Trois albums et puis s’en vont. Sans que personne (ou si peu) ne s’inquiète de leur absence.
Pourtant l’histoire avait bien commencé. Présents sur la fameuse compilation C86 du New Musical Express, les gaziers pouvaient jouer dans la cour des grands avec Primal Scream et dans la cour des moyens avec les Bodines.
Et au final, non. Ils sont restés bloqués dans le couloir, à la porte de la gloire et surtout d’un minimum de reconnaissance. A coté les Orange Juice d’Edwyn Collins passent pour d’authentiques stars de variétoche.
Alors qu’il y avait de quoi crâner chichement.
La voix de Callahan, âpre et fière, claque des rafales sur des guitares et des arpèges hallucinants. Les cendres punk et la voix de crooner de The Anti-Midas Touch , le groovy Sandy….
Le modèle du groupe qui ne fait pas parler de lui et qui est arrivé au mauvais moment. 1986-1990 : 4 ans pour 3 albums sensationnels.
L’International devrait donc transpirer la bière et la classe le 22 mars.
The Wolfhounds – The Anti-Midas Touch