Damon Albarn
Damon Albarn fait dans l’introspection. Les nouvelles technologies le perturbent. Alors il nous chante ses doutes et son incompréhension.
Eternel travailleur, Everyday Robots est superbement produit. Le processus d’enregistrement est excellent. Tout va bien de ce coté là.
Il confesse avoir eu quelques difficultés concernant les paroles. Pour la musique, non. Ah. Bah si.
Albarn s’est donc acharné sur les paroles et a peut être oublié en chemin, et c’est même sûr, quelques mélodies. Dieu que l’on s’ennuie sur ce disque. Les amoureux de la pop pourront manger leur chapeau, les autres pourront tenter d’aimer ce disque.
Damon Albarn – Lonely Press Play
Discographie
Damon AlbarnAprès les trois premiers morceaux, nous sommes sauvés de notre douce léthargie par un éléphant…
Mr Tembo, chanson écrite pour cet animal, permet de retrouver un Albarn ingénieux et malicieux. On ne crie pas au génie pour autant. On fait dans l’amusette. Mais après un single comme Lonely Press Play, c’est plus ou moins Byzance.
Le prochain single à paraître, Hollow Ponds, devrait faire des ravages dans les pubs de Londres à l’heure de l’happy hour. Des ribambelles de cockneys vont pioncer dans leur pinte.
On passe le cap aussi de la case Eno qui vient nous assommer sur le morceau de clôture. Au moins, Richard Ashcroft avait eu le chic de nous ennuyer avec Brian Wilson sur Human Conditions.
La doublette Photographs (You Are Taking Now) et History Of A Cheating Heart sauve l’affaire du naufrage. Avec la pochette.
Liam Gallagher et Damon Albarn possèdent donc un point commun en ce qui concerne leur dernier disque respectif : avoir une production de première bourre et oublier d’écrire quelques chansons.
- Everyday Robots
- Hostiles
- Lonely Press Play
- Mr Tembo
- Parakeet
- The Selfish Giant
- You & Me
- Hollow Ponds
- Seven High
- Photographs (You Are Taking Now)
- The History Of A Cheating Heart
- Heavy Seas Of Love
je reconnais bien la critique artistique partisane du formatage cultivé/culturel a la petite catéchaise teleramesque …
« critique partisane » ça s’appelle un pléonasme…